Selon le plus récent sondage BMO sur l’épargne en prévision des jours difficiles, près de 66 % des Canadiens se sentent prêts à faire face à leurs obligations financières dans l’éventualité d’une perte d’emploi, d’un changement de situation financière ou d’une situation d’urgence inattendue sur le plan financier.
Fait étonnant, plus de 49 % des sondés disposeraient de plus de 5 000 $ pour parer aux situations précédemment mentionnées. Dans le même ordre d’idées, plus de la moitié des Canadiens (54 %) disposent de plus de trois mois d’économies pour parer aux imprévus.
À l’opposé, un quart des répondants seraient incapables de survivre plus de trois mois en s’appuyant sur les fonds mis de côté en prévision de moments difficiles. Pire, un cinquième des participants au sondage (19 %) épuiseraient même leurs économies en moins d’un mois.
Toujours d’après les résultats du sondage publié par BMO Groupe financier, les résidents de l’Alberta sont ceux qui sont les mieux préparés à faire face à une situation d’urgence sur le plan financier (79 %), tandis que ceux du Québec sont ceux ayant le plus gros défi à relever. Seulement 44 % des Québécois se disent prêts à affronter un pépin d’ordre financier.
Les hommes canadiens (71 %) sont mieux préparés que les femmes (61 %) sur le plan financier.
Selon la Direction des études économiques de BMO, le taux d’épargne des particuliers au Canada se trouve actuellement près d’un niveau plancher à 2,9 %. À titre de comparaison, ce taux a grimpé jusqu’à 7 % au sommet de la récession, et il a atteint plus de 20 % au début des années 1980.
Les Canadiens répartissent leurs épargnes pour les situations d’urgence dans différents types de comptes. Près de 45 % d’entre eux détiennent leur argent dans un compte d’épargne, alors que 29 % confient leurs économies à leur compte d’épargne à taux d’intérêt élevé.
De plus, 42 % des participants placent leur argent dans des régimes non enregistrés, tandis que 40 % se servent d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).
Le sondage en ligne a été effectué par la firme Pollara du 2 au 6 août 2012, auprès d’un échantillon de 1 000 Canadiens.