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1- Deux types de douleurs
Il existe deux types de douleurs. La première, appelée vaginisme, se produit lors de la pénétration par l’engin de l’homme ou d’un objet. Ce sont des contractions des muscles des périnées. Ça peut être permanent ou répété. La dyspareunie, quant à elle, se produit pendant l’acte ou après, et ce, de façon permanente ou périodique.
2- Combien en souffrent?
Une étude de 2009, réalisée auprès de femmes sexuellement actives, est arrivée à la conclusion que 10 à 15 % d’entre elles ressentaient de la douleur persistante durant un rapport sexuel. Et il y a encore plus de femmes qui en souffrent durant la ménopause (30 %). Cela s’explique notamment par les changements hormonaux et la sécheresse vaginale. De plus, 2 % des couples mariés ont indiqué n’avoir jamais pu compléter une pénétration vaginale.
3- Les symptômes
Les femmes ou les couples souffrant de ce problème en parlent rarement à leur médecin ou à un psychologue. Il y a encore beaucoup de gêne qui l'entoure.
Il existe quand même plusieurs symptômes, outre la douleur, pour déceler ce problème. Pendant l’acte, il peut, par exemple, y avoir des spasmes ou des contractions des muscles du vagin. La femme peut aussi être incapable d’aller jusqu’au bout. De plus, elle peut développer une peur, voire une phobie d’avoir mal lors de la pénétration. Ce n'est vraiment pas amusant quand le sexe devient stressant!
4- Les causes psychologiques
Ce problème peut faire très mal à la femme. Ça peut provoquer des problèmes d’anxiété, de baisse d’estime de soi et même mener la femme à la dépression. Le couple peut aussi sérieusement en souffrir. À moins que le couple ait fait voeu de chasteté, le sexe occupe une place plus ou moins importante. Si un couple ne peut jamais s’adonner à ce plaisir, ça peut provoquer des frustrations, et ce, même s’il essaie des méthodes « alternatives ».
5- Les solutions
Heureusement, il existe des solutions. Si votre amoureuse en souffre, essayez de la convaincre d'aller voir un sexologue ou un thérapeute. Il lui fera faire notamment différents exercices. Vous pourrez aussi en consulter un si vous en sentez le besoin. Vous verrez, ça vaut la peine! Vous pourrez tous les deux atteindre un niveau d'intimité qu'il était difficile d'atteindre auparavant, sans dire que c'est toujours mieux de s'amuser au lit quand personne n'a mal involontairement.
Et, en terminant, sans faire de mauvaise blague, comme vous pouvez le constater, votre amoureuse n’a peut-être pas mal parce que votre « engin » est trop gros…
Voici l'infographie :
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