1. Se payer en premier.
L’objectif est simple : épargner avant de dépenser! Autrement dit, chaque fois que vous obtenez une rentrée d’argent, rien de tel que de prendre un certain pourcentage de celle-ci pour le déposer dans votre compte épargne. Ainsi, votre plan pour mettre des sous de côté est en branle. Le solde résiduel de ces mêmes rentrées d’argent peut ensuite être comptabilisé à votre budget et être canalisé pour assumer vos différentes dépenses mensuelles.
2. Rembourser ses dettes de cartes de crédit.
En faisant l’effort de payer plus rapidement votre solde de carte de crédit, les intérêts que vous n’aurez plus à payer à l’émetteur pourront être dirigés vers votre plan d’épargne personnel.
3. Programmer un versement périodique mensuel, même minime, vers le CELI.
Le fait d’épargner un petit 20 $ par semaine vous donnera un peu plus de 1 000 $ à la fin de l’année dans votre Compte d’épargne libre d’impôt. Les cotisations à un CELI ne sont pas déductibles aux fins de l’impôt sur le revenu, contrairement au REER. Tout montant cotisé que vous versez ainsi que tous les revenus gagnés dans le CELI (par exemple, les revenus d’intérêts de placement, les dividendes et les gains en capital) ne sont pas imposables, même lors des retraits. Il s’agit d’un excellent moyen pour faire croître son pécule, sachant qu’aucune ponction fiscale ne viendra altérer vos efforts d’épargne.
4. Limiter les frais bancaires.
Certaines institutions bancaires suppriment les frais mensuels inhérents à tout forfait bancaire advenant l’éventualité d’un solde minimal de 1000 $, 2500 $ ou 5000 $ à l’intérieur dudit compte. Si vos liquidités le permettent, le fait d’immobiliser un tel montant peut vous faire économiser une somme oscillant entre 10 et 20 $ par mois, que vous pouvez justement canaliser en excédent vers votre CELI, par exemple. À défaut, le fait de bien connaître ses besoins bancaires peut vous éviter d’avoir à payer des frais supplémentaires pour l’utilisation de votre carte de guichet, d’une avance de fonds, etc. Dans un autre ordre d’idées, avez-vous réellement besoin de passer une commande de 250 chèques auprès de votre institution financière? À l’heure de la suprématie des téléphones intelligents, de l’apogée de PayPal et de la multitude de possibilités associées aux virements électroniques, à quoi bon payer 40 $ pour faire quelques chèques par année?
5. Cotiser à un REER.
Les cotisations déductibles à un REER peuvent être utilisées pour réduire votre impôt à payer. En minimisant l’impôt à payer annuellement, les sommes ainsi économisées peuvent être non seulement orientées vers l’épargne, mais vers le remboursement anticipé de votre hypothèque ou l’acquittement d’une marge de crédit, par exemple.