Plus sur les récentes déclarations de Georges St-Pierre : Georges St-Pierre s’est retiré en partie en raison du manque d’appui de l’UFC dans sa campagne antidopage
Le Québécois a mentionné plus tôt cette semaine que l’une des raisons qui l’ont motivé à prendre une pause et à abandonner sa ceinture des 170 lb de l’UFC était le manque d’appui de l’UFC dans ses efforts pour contrer le dopage. La réplique de White a été cinglante. Ce dernier mentionne que St-Pierre ne lui a jamais adressé de tels propos et il lui propose une discussion d’homme à homme. « Donc, tout ce qu’a dit Georges St-Pierre est un peu fou. Lorenzo (l’un des propriétaires de l’UFC) a tenté de communiquer avec lui, mais il n’a toujours pas eu de nouvelles. Si Georges St-Pierre veut parler comme un homme, il peut prendre le téléphone et nous appeler ou venir nous rencontrer face à face, mais tout ce qu'il dit est ridicule. »
Cliquez ici pour voir la conférence de presse dans laquelle Dana White fustige Georges St-Pierre. Les commentaires concernant GSP débutent autour de la huitième minute.
Le grand manitou de l’UFC croit surtout que l’athlète québécois est vexé par les propos qu’il a tenus à la suite de l’événement UFC 167 où il a crié haut et fort que c’est Johny Hendricks qui méritait la victoire.
Il défend son organisation quant au dopage en revenant sur le cas d’Antonio Silva qui a été suspendu pour neuf mois et qui a perdu ses bonis à la suite du combat spectaculaire qu’il avait livré à Mark Hunt au mois de décembre dernier. Silva avait alors présenté un taux anormalement élevé de testostérone. White ajoute que lorsque c’est l’UFC qui agit à titre de commission athlétique dans certains pays, par exemple en Australie, l’organisation teste tous les combattants alors que les différentes commissions athlétiques testent habituellement seulement les combattants de combats principaux.
Chose certaine, le dopage est un véritable fléau dans le monde du sport et ces échanges empreints d’amertume entre les deux clans ont l’avantage de mettre ce dossier sur la place publique et peut-être, éventuellement, de faire avancer les choses pour que les différentes commissions athlétiques puissent être plus rigoureuses et proactives en ce qui a trait à la lutte contre le dopage dans les sports de combat.