Comment parler aux femmes? (partie 1)

La réponse est aussi simple qu’effrayante :

N’importe quoi.

Vous pouvez parler de n’importe quoi à une femme. Je le fais constamment! Et quand je dis « n’importe quoi », je veux dire vraiment « n’importe quoi »!

Je lui demande sa couleur préférée, sa préférence entre Dragon Ball et Pokémon, je parle de sexe de façon vulgaire et ouverte, parfois je la regarde droit dans les yeux de façon profonde, mystérieuse et sensuelle et je dis : « banane ». Pour moi, tout cela n’a que très peu d’importance, je dis absolument tout ce qui me passe par la tête, je m’amuse des réactions des femmes et j’aime me prouver que ce n’est pas ce que je dis qui compte, mais comment je le dis. Par exemple, la plupart du temps, juste avant d’embrasser une femme pour la première fois, je m’amuse à parler de physique quantique. Oui, vous avez bien lu, je fais monter la tension sexuelle et je l’embrasse en lui parlant de physique quantique.

Dans ce premier article sur l’art oratoire, je veux me concentrer sur la base, sur ce qui est réellement important. Ensuite, dans les prochains articles, j’irai plus en détail dans certaines tactiques pour améliorer votre séduction par la bouche. (Oui, ça sonne louche, c’est voulu!)

Ce que vous dites, les mots, les questions et les réponses servent à connaître la personne qui se trouve devant vous. Ce sont des outils qui servent à comprendre intellectuellement cette jolie femme qui est assise à vos côtés; ce qu’elle aime, ce qu’elle veut faire de sa vie, sa couleur préférée, ses qualités, ses défauts, ses attentes, ses désirs et ses éventuelles déviances sexuelles. Ces informations sont importantes pour connecter avec elle, mais ne sont pas essentielles pour la séduire ou pour créer une tension sexuelle avec elle. L’important, la viande de l’assiette, ce qui change la donne, c’est comment vous dites toutes ces choses.

On s’entend que vous ne parlez pas à votre grand-mère de la même façon qu’à cette jolie femme qui vous plaît, non? Si c’est le cas, je vous conseille de vous poser des questions. On ne parle pas à une femme, on communique avec elle, avec sa féminité, avec ses désirs et ses émotions. Cette communication passe par votre ton de voix, votre débit, votre volume sonore, votre regard, votre proximité et votre respiration. Vous ne parlez pas à votre meilleur ami de la même façon que vous parlez à une femme, juste avant de l’embrasser, alors que vos visages sont très proches, non? Avec votre mamie et votre ami, il n’y a pas de tension sexuelle. C’est cette tension sexuelle qui fait en sorte que la belle sera attirée de plus en plus par vous, qu’elle sera accrochée à vos lèvres et qu’elle ne désirera plus qu’une seule chose…

Lorsque je parle de physique quantique juste avant d’embrasser une femme, je le fais en ne pensant qu’à UNE chose :

« Je te veux tellement, maintenant. »

Et donc, cela transparaît dans ma façon de communiquer avec elle. Je la regarde d’une certaine façon, je parle lentement, doucement, je respire de plus en plus fort en m’approchant d’elle, je me lèche les lèvres en jetant quelques regards aux siennes, je fais quelques petits sourires en coin et je me fous complètement de ce que je dis. De toute façon, elle n’écoute pas vraiment mes mots, elle écoute les émotions que je lui communique et, sans s’en rendre compte, elle vient d’embrasser fougueusement un homme qui lui parlait de théories de physiques obscures dont elle se fout complètement.

Voilà où la plupart des hommes qui veulent créer une tension sexuelle font une erreur, par contre. Ils voient cela comme un interrupteur ON/OFF. À un moment, ils sont en mode OFF, donc sans aucune tension sexuelle. Ils parlent à une femme comme ils parlent à leur mamie ou à un ami, puis ils se disent qu’il est temps de faire un move et ils se mettent en mode ON. 

BAM!

D’un seul coup, ce type d’homme est super sexuel et change du blanc au noir pour se jeter sur elle comme un chien en chaleur en manque d’attention. Elle le repousse, évidemment, surprise et légèrement effrayée. Et qui la blâmerait?

Voyez plutôt cela comme un pourcentage. Au départ, vous êtes à 0 % de tension sexuelle. Puis, graduellement, vous passez à 1 %, puis à 2 %, puis à 5 %, à 10 %, à 30 %, à 50 %, à 75%, jusqu’à ce que la tension soit à son comble et que ni l’un ni l’autre ne puisse se contrôler. La transition sera ainsi naturelle et vous aurez BEAUCOUP plus de chances de réussir votre ascension vers le septième ciel. Au départ, vous lui parlez comme vous parlez à votre grand-mère. C’est normal, vous la connaissez à peine. Puis, plus le temps avance, plus vous commencez à ralentir votre débit de parole, vous commencez à la regarder plus tendrement, vous commencez à lui faire des petits sourires moqueurs, vous faites de plus en plus de pauses lorsque vous parlez, vous parlez de moins en moins fort, vous vous rapprochez pour lui parler dans l’oreille en respirant de plus en plus fort, et ainsi de suite. Vous voyez où cela va finir, non? Elle aussi.

Ce n’est pas ce que vous dites qui importe, mais comment vous le dites!

La prochaine fois, je vous expliquerai comment vous la fermer pour mieux la séduire.