Le mari cocu qui s’est déguisé en Joker
Vous vous rappelez probablement de James Eagan Holmes, ce jeune homme qui s’est introduit dans un cinéma de la ville d’Aurora à la première du film Le Chevalier Noir et qui a abattu 12 personnes en plus d’en blesser 70 autres. Or, ce n’est pas de cet homme qui se prenait ouvertement pour le Joker dont je veux vous parler, mais plutôt d’un autre homme du Wisconsin dont le crime a été inspiré des actes du clown meurtrier.
L’homme en question, qui demeurait au Wisconsin, est entré par effraction dans la demeure de son cousin dans le but de le tuer. Il soupçonnait depuis quelque temps que ce dernier couchait avec sa femme et, effectivement, il les a trouvés au lit lorsqu’il est entré dans la maison. Or, ce qui a dû surprendre les amants est que l’homme en question était déguisé comme la version du Joker de Heath Ledger dans Le Chevalier Noir ! Il a finalement été condamné à un peu moins d’un an de prison, mais l’histoire ne dit pas s’il s’était coupé l’intérieur des joues afin de se fabriquer un grand sourire.
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Entretien avec un vampire… au lit!
Le 17 novembre 1994, Daniel Sterling et sa copine des huit dernières années écoutent le film Entretien avec un Vampire, dont tout le monde parle. Si la jeune femme apprécie le film pour ce qu’il est, Sterling y découvre une sorte d’inspiration inattendue. Vers 3 h 00, la demoiselle se réveille et surprend son copain en train de la fixer. Puis, il lui dit sans détour : « Ce soir, tu vas mourir et je vais boire ton sang. » N’y croyant pas une seule seconde, elle se retourne et se rendort.
Or, les menaces de Sterling étaient bien réelles. Plus tard, lors de cette journée, ce dernier prend un couteau et poignarde son amie de coeur à 7 reprises avant de boire le sang jaillissant de ses plaies! En expliquant son geste, Sterling a affirmé que le film n’avait pas précipité son crime, mais que cela l’avait influencé. Il est donc possible qu’à l’origine, il voulait poignarder sa copine, mais peut-être pas boire son sang. Quoi qu’il en soit, le jury l’a entre autres condamné pour tentative de meurtre au premier degré.
Quand Décadence mène à deux crimes
Que les films Décadence aient inspiré certaines personnes ne m’étonne pas, même si c’est tout bonnement dégoûtant. Aux États-Unis, ces longs métrages ont entre autres motivé 4 adolescents pour deux crimes différents. Heureusement, pour le premier, cela a échoué puisque la mère de l’un des adolescents a dénoncé son fils et son ami, qui prévoyaient ni plus ni moins que de recréer des scènes des films envers des gens qui en maltraitaient d’autres. En effet, les adolescents âgés de 14 et 15 ans avaient ciblé des intimidateurs (dont des policiers) et prévoyaient leur faire traverser des pièges comme dans les films. À la suite de leur arrestation, ils ont avoué qu’ils s’étaient procurés des caméras et enregistreurs afin de documenter les crimes à la manière du tueur Jigsaw.
Le second crime est une blague qui a très mal tourné. Deux adolescentes ont effectué un appel à une dame en enregistrant un message comme ceux de Jigsaw. La voix modifiée affirmait à la dame que l’un de ses amis était enfermé dans une pièce chez elle et qu’un gaz toxique était sur le point d’être répandu dans l’air, ne lui laissant que quelques minutes à vivre. Or, ce que les jeunes insouciantes ignoraient est que la dame en question était déjà en émoi puisqu’elle se trouvait au salon funéraire. La très mauvaise blague a fait flancher son cœur et elle a dû être secourue d’urgence après avoir été victime d’un arrêt cardiaque. Elles ont été retracées et accusées d’harcèlement téléphonique. C’est un dénouement plutôt heureux dans leur cas puisqu’elles auraient pu être accusées d’homicide involontaire!
Les nonnes attaquent la banque!
Quand on pense au film The Town, on se rappelle surtout de ces vols de banque commis par des hommes costumés en religieuses. On oublie le fait que le personnage de Ben Affleck désirait protéger une témoin importante de l'un de ces vols et de laquelle il tombe amoureux. Or, pour certains, le fait de voler des institutions financières habillés en bonnes soeurs semblait une idée très alléchante.
Ainsi, un groupe d'hommes a commis pas moins de 62 vols de banques dans l'État de New York en utilisant plusieurs techniques décrites dans le film. En outre, ils ont coupé l'alimentation électrique des banques afin que leurs otages ne puissent contacter les services d'urgence et ont utilisé des lampes de miniers afin de voir dans le noir. Après avoir subtilisé quelque 217 000 $, ils ont finalement été arrêtés et ont avoué aux policiers qu'ils ont été inspirés par le film de Ben Affleck.
La demande en mariage tournant au film Frissons
Aujourd'hui, on rit des films Frissons de Wes Craven parce qu'ils ont été tellement parodiés, mais lorsque le premier est paru, les policiers, avocats et juges ne le trouvaient pas aussi drôle. En fait, une juge a même déclaré que le tout premier Frissons était « un excellent moyen pour apprendre à tuer », condamnant ainsi l'oeuvre de l'un des pionniers du film d'horreur moderne.
La juge en question avait bien raison puisque Frissons a inspiré un jeune Belge du nom de Thierry Jaradin. Un jour, sa copine lui a rendu visite chez lui et, fou amoureux d'elle, il l'a demandée en mariage. Décontenancée, cette dernière a refusé, ce qui a fortement ébranlé le jeune homme de 24 ans. En effet, il s'est rendu dans sa chambre, a enfilé le fameux masque du tueur de Frissons et a poignardé sa copine à 30 reprises avec deux couteaux dans ce que les policiers ont décrit comme étant « une reproduction de la première scène du premier film ». Par la suite, il a appelé quelques personnes, a avoué son crime et a admis aux policiers que ses gestes avaient été inspirés par le film de Craven. De quoi donner des frissons, sans mauvais jeu de mots!