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Toyota Prius C 2012 : une agréable surprise

Au cours d’une année, j’ai l’occasion de conduire en moyenne entre 75 et 100 véhicules. Du lot, il y en a qui se démarquent, qui me surprennent pour une raison ou pour une autre, des véhicules qui font ma semaine, comme on dit.
 
Parfois, je m’y attends. Lorsque je m’installe aux commandes d’une Porsche 911, je me doute bien que l’expérience va être agréable. En d’autres occasions, c’est la surprise : niveau de confort insoupçonné, la qualité de la motorisation, la beauté de la présentation intérieure, etc.
 
Ça, lorsque ça se produit, ça me colle un sourire aux lèvres.
 
Dernièrement, j’ai pris le volant de la toute nouvelle Prius C, de Toyota. Cette dernière est la nouvelle venue dans la famille Prius et vient s’insérer au début de la gamme qui comprend aussi la Prius et la Prius V. Je l’avoue, mes attentes n’étaient pas très élevées envers cette petite voiture. Malgré leurs qualités évidentes au niveau de la consommation d’essence, je ne suis jamais sorti exalté d’un essai avec une Prius.
 
De plus, je devais effectuer un aller-retour Montréal-Québec avec ma voiture de service. Bref, je ne trépignais pas à l’idée.
 
Puis, j’ai effectué mes premiers tours de roue…
 
Solide, tous azimuts
 
D’abord, dès les premiers kilomètres au volant, j’ai découvert une voiture qui, sans être excitante à conduite, comme bien des Toyota, n’était pas ennuyeuse à piloter. Les ajustements du châssis font en sorte qu’on profite d’une voiture qui offre un bon niveau de confort, mais qui ne réagit pas mollement lorsque sollicitée. En prime, la direction offre une bonne rétroaction.
 
Ensuite, j’ai été surpris par le degré de confort des sièges. Honnêtement, je m’attendais au pire. Jamais au cours de ma semaine d’essais n’ai-je ressenti le moindre malaise dans le bas du dos. Bien sûr, on ne parle pas de sièges sport ou de baquets offrant un maintien parfait, mais essentiellement, on y est confortablement assis.
 
Enfin, après avoir parcouru plus de 800 kilomètres, je n’ai pu que me réjouir de la consommation d’essence obtenue : 4,6 litres aux 100 kilomètres.
 
Bref, une voiture confortable, relativement abordable, quand même agréable à conduire et qui consomme peu d’essence, c’est ce que j’appelle une formule gagnante.
 
Mécanique
 
La Prius C met à profit un moteur à 4 cylindres de 1,5 litre auquel est combiné le travail d’un moteur électrique. Ensemble, les deux offrent une puissance de 95 chevaux. Ce n’est pas énorme, mais la voiture se tire bien d’affaire. De plus, on n’achète pas ce genre de produit pour impressionner la galerie. Ce qu’on recherche, c’est avant tout une faible consommation d’essence et c’est exactement ce qu’on obtient.
 
Bien sûr, une boîte de vitesse de type CVT travaille de concert avec la mécanique, question d’optimiser l’économie de carburant.
 
Le système hybride de cette Prius C repousse les limites un peu plus loin et permet au conducteur d’opérer en mode électrique plus souvent et à de plus grandes vitesses. Ainsi, sur un boulevard urbain où l’on circule généralement à une vitesse de 60 kilomètres-heures, il est possible de franchir de longues distances en mode électrique uniquement.
 
Lors de mes essais en ville, l’ordinateur de bord m’indiquait que 30 % de la distance que je parcourais se faisait à l’aide du mode électrique de la voiture.
 
Résultats : une consommation de 4,6 litres aux 100 kilomètres lors de ma semaine d’essai dont une médiane d’environ 4 litres aux 100 kilomètres lors de mes déplacements en ville uniquement. 
 
Conclusion
 
Somme toute, et pour les raisons mentionnées précédemment, mon essai de la Prius C m’a ravi. Voilà une voiture qui offre un bon compromis, et ce, à tous les niveaux. Bien sûr, il faut débourser un peu plus pour ce qui demeure une voiture sous-compacte, mais c’est quand même intéressant. La Prius C affiche une facture qui varie entre 19 000 et 23 000 $
 
Lentement, mais sûrement, l’offre hybride devient de plus en plus intéressante.
 
Plus de détails sur la Prius C à l’adresse suivante :
 
http://auto.sympatico.ca/essais/8730/toyota-prius-c-2012-une-sous-compacte-qui-consomme-moins/1

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