Ce moteur équipe déjà la Focus européenne et considérant son succès là-bas, Ford n’avait d’autre choix que de tenter l’expérience de ce côté-ci de l’Atlantique. Sur le Vieux Continent, 32 % des Focus vendues sont équipées de ce petit bloc. C’est 6 % de plus que du côté de la Fiesta.
En fait, la demande importante des consommateurs pour ce trois-cylindres a forcé l’entreprise à augmenter sa production, si bien que 1000 unités par jour sont assemblées à l’usine Ford de Cologne, en Allemagne.
Les chiffres concernant la puissance de ce dernier à bord de la Focus n’ont pas encore été dévoilés. Sous le capot de la Fiesta, ses capacités sont de 123 chevaux et 148 livres-pieds de couple. Surtout, sa faible consommation se laisse savourer.
Nouvelle gueule
Autrement, la Focus nous revient redessinée, ce qui est la norme de nos jours lorsqu’un produit est rendu au milieu de son cycle (rappelons que notre Focus a été introduite pour le millésime 2012). Ainsi, la calandre avant reprend des éléments stylistiques aperçus une première fois sur la Fusion, puis sur la Fiesta et finalement sur la nouvelle Mustang. De nouveaux phares, des feux retravaillés, un capot repensé, les changements sont subtils; la Focus demeure très reconnaissable.
À bord, une mise à jour lui a aussi été réservée. Ceux pour qui la marche arrière représente toujours un cauchemar seront heureux d’apprendre que la caméra de recul sera désormais offerte de série. Le volant chauffant, lui, sera proposé en option. De nouveaux matériaux et de nouvelles combinaisons de couleurs complètent l’essentiel des modifications apportées.
Bref, c’est une Focus améliorée qui se pointera plus tard cette année chez les concessionnaires. Ces derniers en seront bien heureux. En 2013, la Focus a terminé l’année au huitième rang des ventes dans son segment au Québec, derrière, dans l'ordre, la Hyundai Elantra, la Honda Civic, la Toyota Corolla, la Mazda 3, la Volkswagen Jetta, la Chevrolet Cruze et la Nissan Sentra.