Les deux plus récents disques du groupe font partie de mes préférés de la scène canadienne depuis un méchant bout : No Time For Later en 2008 et Hope & Ruin en 2011. Ces derniers ont fait le top 10 des meilleures ventes au Canada, mais pas chez nous. Pour le public québécois, The Trews est à découvrir… Absolument!
Cet album, paru la semaine dernière, est très différent de ce que le groupe nous a présenté jusqu’à maintenant. À vrai dire, chaque nouveau disque a toujours démontré une évolution, mais celui-ci particulièrement. Premièrement, il s’agit d’un projet qui a débuté en 2010 et qui vient d’être complété. Enregistré à la course, un marathon de studio qui a duré quatre jours et wow !!! Ça sonne!!! Les membres ont un talent pour l’écriture, les textes sont bons, c’est rock, c’est pur, ça écorche, mais tout est très mélodique.
The Black Crowes?
Avant même de lire les mentions du disque et de constater qui avait travaillé sur le projet, j’ai tout de suite trouvé qu’il y avait une sonorité à la Black Crowes sur l’album, mais euhhh… désolé les corbeaux, en mieux! Bien voilà , deux gars des Crowes ont travaillé sur le projet avec The Trews; ça s’entend, même que Rich Robinson, le frère de Chris, a prêté sa voix à quelques morceaux.
Je vous propose d’écouter un extrait de la chanson The Power Of Positive Drinking. Oui, c’est cru, c’est un peu rough comme mixte, mais on adore!
Il y a par contre une grande faiblesse au disque : c’est un EP! C’est trop court; juste sept chansons! Même si les sept sont très bonnes, on en veut plus! On n’en a pas assez à se mettre sous la dent, euh… sous les oreilles.
Si vous voulez télécharger quelques morceaux, je vous suggère Leaps And Bounds, Not Yours To Love et… And We Are The Trews.