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1. Dites-vous que tout va effectivement bien.
Non, je ne dis pas que j'ai eu une vie simple et facile, que j'ai toujours eu tout ce dont j'avais besoin et que mon évolution a été sans encombre, ce serait un horrible mensonge. Ce que j'entends pas là, c'est que, de nos jours, on dirait que pour plusieurs, absolument tout est source de problèmes et de stress. J'irais même jusqu'à dire que certains se cherchent des raisons d'être anxieux ou pour trembler d'incertitudes, alors que finalement, il ne se passe rien. Certes, si vous êtes sous la menace d'un couteau au milieu d'une ruelle sombre, vous pouvez, et devez, être conscient que vous êtes en danger. Mais encore là, fort est à parier que le malfaiteur ne veut que votre portefeuille. Et de l'argent, c'est juste du papier. Comprenez que tout VA effectivement bien la plupart du temps. Votre vie n'est pas en danger. Votre poste, votre carrière, vos biens, vos études peut-être, mais ça, ça ne veut rien dire et c'est remplaçable. Une vie, non. Tout ce qui compte vraiment, c'est votre vie et votre santé. Tout le reste, ce sont des fanfaronnades.
2. Ayez de la perspective.
Dans notre société individualiste, où les besoins de l'un sont devenus l'importance numéro un, un danger (et quel danger!) est devenu immense : l'aveuglement. Car si la plupart des gens vivent maintenant pour eux d'abord et avant tout, ils en oublient presque qu'ils ne sont pas les seuls sur Terre. Être en colère ou frustré simplement parce que notre soupe est froide au restaurant ou que le livreur a oublié la frite, pendant que partout dans le monde des enfants meurent (littéralement) de faim dans une souffrance horrible, c'est complètement, entièrement, terriblement et grossièrement imbécile. Ne perdez JAMAIS de vue ce qui se passe ailleurs. Parce que si se comparer aux autres est inutile lorsqu'on parle d'opinions ou de beauté physique, il est essentiel de toujours garder à l'esprit qu'il y a des gens qui souffrent énormément plus que nous. Ne soyez jamais aveuglé par votre petite souffrance personnelle qui, finalement, n'est rien face à la souffrance de l'humanité.
3. Acceptez l'incontrôlable.
Je l'ai dit souvent dans mes divers articles (dont celui-ci) : la vie est imprévisible. Tenter de prédire l'avenir avec exactitude, puis être frustré ou énervé si notre prédiction n'est pas exacte, est folie. Parce que non, s'inscrire dans tel programme à l'université n'est pas promesse d'une carrière dans le domaine; non, vouloir une promotion ne garantit pas son obtention; non, l'idée d'un voyage n'est pas la promesse de l'arrivée à destination. Dans la vie, tout un tas de choses peuvent arriver et nous devons l'accepter. Tout n'arrive pas comme prévu. En fait, rien n'arrive jamais exactement comme prévu. Pensez au hockey. Ils font un plan de match parfait, les stratégies sont faites, puis pouf, ils se font démolir 6-0. Il faut accepter que l'on ne contrôle rien, sauf nous-même. Que la seule chose qu'on contrôle en ce bas monde, ce n'est pas notre destinée en elle-même, mais bien la direction à prendre, aujourd'hui, ainsi que nos réactions face aux événements extérieurs.
4. N'ayez pas d'attentes, pas d'attaches.
Cette phrase est mon ancien leitmotiv personnel, remplacé par « pas de censure, pas de compromis », puisque je prône la liberté absolue de l'être. Je crois que si avoir des idéaux et des objectifs est important, avoir des attentes est dévastateur et très arrogant. Que ce soit face à l'avenir ou face à quelqu'un, l'on ne devrait jamais avoir quelques attentes que ce soit. La vie ne nous DOIT rien. Personne ne nous doit rien. S'attendre à quelque chose, quoi que ce soit, est promesse de déception si telle attente n'est pas comblée. La déception est une émotion qui naît presque uniquement de l'attente. Donc, si attente il n'y a pas, l'horrible sentiment de déception est inexistant, lui aussi. Pas d'attaches; non pas dans le sens relationnel, car l'on doit connecter avec les gens que l'on rencontre. Cependant, il faut garder à l'esprit que rien n'est infini, que presque tout est éphémère, que tout vient et tout s'en va, un jour ou l'autre. S'attacher, ou plutôt TROP s'attacher à une situation, à un objet, à quelqu'un ou quelque chose, c'est s'attendre à ce que cette chose reste éternelle, immuable. Et ça, c'est arrogant, c'est narcissique et c'est pathétique. C'est l'enfant qui veut garder son joujou juste pour lui, toute sa vie.
5. Le sérieux, votre pire ennemi.
Le sérieux, c'est plate. Prendre quelque chose au sérieux, c'est ennuyeux. Se prendre au sérieux soi-même, c'est de la pitrerie. Si vos gentils professeurs et vos gentils patrons vous ont conditionnés à tout prendre au sérieux, il est temps de briser vos chaînes. Tout est risible, tout est drôle, non pas dans un sens moqueur ou méchant, mais dans un sens jovial et farfelu. Réapprenez à rire de tout, soyez fous, soyez souriant et amusez-vous des petits pépins dans votre vie.