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Cette année, ce ne sera pas pareil. Le partisan en moi croit qu’il n’aura pas à digérer la même pilule que l’année précédente, où l’élimination avait été difficile.
Il y a quatre points précis où le Canadien s’est significativement amélioré par rapport à l’année 2012-2013, lui permettant aujourd’hui d’aspirer à un sort beaucoup plus acceptable que lors du 9 mai dernier, justement…
1. Plus solide devant le filet
Les statistiques font foi de tout dans ce dossier. C’est simple, le taux d’efficacité de Carey Price en 2012-2013 était de 0,905 et il est aujourd’hui de 0,925. Pour moi, cela veut tout dire. Ainsi, le calcul est tout aussi simple. Du fait que Price n’accorde plus de mauvais buts et qu’il réalise des arrêts clés, son équipe peut avoir plus confiance et jouer moins nerveusement, en n’étant pas toujours sur les talons de peur de faire une erreur. On répète sans cesse la théorie selon laquelle les performances des gardiens sont aussi, sinon plus importantes, que celles des joueurs qu’ils ont devant eux dans le succès d’une équipe; si c’est vraiment le cas, le Canadien pourrait en effet aller loin en séries éliminatoires.
2. L’exceptionnelle fin de saison
Au moment d’écrire ces lignes, je ne connais pas encore l’issue du match de mercredi soir entre le Canadien et les Blackhawks, alors faisons comme s’il n’avait pas été disputé. Cela dit, avant le match de mercredi, les hommes de Michel Therrien détenaient la meilleure séquence de la LNH, soit un rendement de 8-2-0 à leurs dix derniers matchs. Cette statistique est totalement à l’opposé de celle de la saison 2012-2013 où le Tricolore avait terminé la saison avec une fiche de 4-6-0. On l’a répété, arriver en séries éliminatoires sur une séquence victorieuse est toujours de très bon augure pour la suite des choses. C’est d’ailleurs exactement ce qui s’était passé avec les Kings de Los Angeles en 2012, eux qui avaient gagné la coupe Stanley après être entrés en séries éliminatoires par la porte de derrière avec un excellent rendement à leurs derniers matchs de la saison.
3. Le premier trio en est un vrai
Pour une fois, le Canadien peut compter sur un vrai premier trio capable de produire offensivement avec une bien meilleure régularité. Chaque match ou presque lors des 30 derniers jours, le trio piloté par David Desharnais et complété par Max Pacioretty et Thomas Vanek a réussi à contribuer à la marque. Statistique intéressante, lors du dernier mois, le trio de David Desharnais a récolté un total de 45 points, ce qui représente un point de plus que la production du trio de Steven Stamkos chez le Lightning, leur futur adversaire de premier tour.
4. Une bien meilleure profondeur
Avec l’ajout de Daniel Brière et George Parros pendant la saison estivale, puis de Thomas Vanek et de Dale Weise durant la présente campagne, le Canadien s’est retrouvé avec un surplus d’attaquants, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, étant donné que cela lui permet de bénéficier de plus de profondeur à l’offensive. Avec au minimum 15 attaquants lorsque l’infirmerie est vide, le CH aura toujours de quoi être bien muni à l’attaque même si des blessures survenaient pendant les séries éliminatoires, comme ce fut le cas l’an dernier face aux Sénateurs.
En conclusion, le Canadien de Montréal est une équipe grandement améliorée qui sera plus que jamais capable de rivaliser avec les meilleurs clubs de son association, même au sein d’une série 4 de 7!
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