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1. Dormez bien
Le mal de dos peut grandement affecter le sommeil. J’ai abordé ce sujet dans mon article « Quand la douleur vous empêche de dormir ». Cette situation crée un cercle vicieux, car le manque de sommeil nuit à la récupération, ce qui empêche la personne de venir à bout de son mal. Une mauvaise position de sommeil peut aussi aggraver le mal de dos. L’idéal est de dormir sur le dos avec un oreiller qui soulève très peu la tête, mais qui soutient la base du cou. Un oreiller qui se déforme facilement permet beaucoup de polyvalence. En ce qui concerne la fameuse histoire de dormir avec un oreiller sous les genoux, il faut savoir que cette pratique doit seulement être utilisée sporadiquement pour soulager les épisodes aigus et ne devrait pas constituer une habitude. Pourquoi? Parce que la raison pour laquelle vous avez une douleur au bas du dos lorsque vos jambes sont allongées est que vous manquez de flexibilité dans les fléchisseurs de la hanche (particulièrement le psoas-iliaque) et que ce dernier se retrouve étiré dans cette position. En plaçant une serviette sous les genoux, vous détendez les muscles et ressentez automatiquement un certain soulagement. C’est bien sur le coup, sauf que si vous le faites tous les jours, vous contournez le réel problème, qui est un manque de flexibilité, et entretenez votre mal. La solution est simple, il faut vous étirer, et ce, tous les jours! Pour savoir quels exercices faire, je vous suggère le livre Les exercices qui vous soignent sur les troubles de la posture et l’ergonomie. Si vous ne pouvez dormir sur le dos, vous pouvez essayer sur le côté avec un oreiller entre vos genoux ou devant vous pour garder votre colonne vertébrale dans une position neutre et les épaules dégagées. Assurez-vous également que l’oreiller comble le vide entre la tête et l’épaule sans désaxer le cou.
2. Évitez d’avoir recours aux analgésiques
Si votre corps vous envoie un signal douloureux, c’est dans le but de vous faire comprendre que quelque chose cloche! Endormir ou masquer le mal ne fait que mettre de côté le « bobo » qui reviendra nécessairement plus tard, vous amenant à avoir recours une fois de plus à la prise de médicaments non prescrits. Cette pratique naïve et « paresseuse » ne risque que de chroniciser votre condition et encourager la surconsommation de médicaments. Si vous n’êtes pas conscient de toute l’ampleur que peut représenter une telle problématique, je vous suggère la lecture de mon article sur le bourrage de pilules. À moins d’une blessure aigüe ou d’une condition particulière nécessitant une attention médicale, ne vous attendez pas à ce que les médicaments règlent votre problème de douleur. Si vous voulez vous faire du bien, faites plutôt le ménage dans votre alimentation et évitez les aliments qui encouragent la douleur et l'inflammation, comme je le suggère dans mon article « Se débarrasser de l'inflammation par l'alimentation ».
3. Faites-vous traiter
Si votre environnement vous prédispose au travail physique, à l’ankylose ou aux tensions musculaires, prenez l’habitude de vous faire « traiter » en thérapie manuelle au mois ou au moins toutes les huit à douze semaines (selon le cas). Que ce soit en massothérapie, en kinésithérapie ou en orthothérapie, trouvez-vous un thérapeute compétent et prenez soin de votre corps comme vous le faites pour votre voiture! C’est d’ailleurs encore plus important si vous savez que vous faites partie de ces personnes « raides » de nature qui ont une prédisposition génétique ou un historique de mal de dos. Mieux vaut prévenir que guérir, alors n’attendez pas non plus d’avoir mal avant de consulter.
4. Portez attention à votre posture
La posture est un phénomène dynamique et non statique. Cela signifie qu'elle évolue, peu importe votre âge et votre condition. Votre corps est un organisme en constante évolution et il le sera jusqu’à ce que vous ne soyez que poussière et donc ce que vous faites chaque jour a une incidence sur ce que vous serez demain! C’est pour cela que vous avez la responsabilité de porter attention à votre posture et de prendre en main votre situation. Évitez de rester assis pendant de longues périodes de temps, de vous affaisser sur votre chaise, de vous pencher vers votre écran et de vous tenir sur une jambe. Pour des conseils pratiques et des exercices efficaces à faire à la maison dans le but d'améliorer votre posture, je vous suggère une fois de plus le livre Les exercices qui vous soignent sur les troubles de la posture et l’ergonomie.
5. Bougez et privilégiez les étirements
L’ankylose est la pire condition que l’on peut infliger au corps humain. Si vous avez un travail stationnaire, prenez l’habitude de prendre des micro-pauses et de vous lever régulièrement ou de faire quelques petits mouvements. Regarder au loin pour faire travailler vos yeux ou vous étirer pour dégager quelques tensions musculaires sont des exemples simples de ce que vous pouvez faire pendant environ 30 secondes aux 30 minutes.
Beaucoup de gens pensent à tort qu’ils sont constamment en inflammation et s’en tiennent à la glace et aux anti-inflammatoires pour calmer la douleur. C’est entre autres cette fausse conception de leur condition qui fait en sorte que les traitements donnent rarement des résultats satisfaisants à long terme et qu’ils se mettent à chercher des solutions miracles à gauche et à droite. J’ai abordé le problème de la désinformation concernant les maux chroniques dans mon article intitulé « Ça y est, je viens de me faire un tour de rein! » Sachez qu’il y a principalement inflammation à la suite d'un événement aigu (une chute, un coup, etc.) et que quand un site est en inflammation, la région est rouge, chaude et surtout molle (à cause de l’œdème). Dans ces cas-là, la glace et les anti-inflammatoires devraient d’ailleurs avoir les effets escomptés. Cependant, la majorité du temps, le mal de dos est plutôt récurrent et relié à une sensation de raideur, de coincement ou d’élancement, ce qui correspond à des contractures musculaires. La meilleure solution contre les tensions musculaires est de faire des exercices et surtout des étirements. Pour plus d’informations sur ce que sont les contractures, je vous suggère la lecture de mon article « Aux grands maux les grands moyens ».
Cette section vous est présentée par la clinique capillaire SpaEGO