En travaillant sur un article à propos du port de la visière au hockey, je me suis mis à échanger avec un médecin spécialiste sur une passion commune : le vélo. Il m’a rapidement convaincu que le casque était un allié, même si les études scientifiques sur le sujet sont loin de prouver qu’à grande échelle, le casque réduit considérablement les blessures graves en absorbant l’énergie lorsque survient un impact.
Bref, j’ai délaissé un de mes plus grands plaisirs de rouler à vélo, celui d'avoir les cheveux au vent, et ce, pour rouler en sécurité.
Pourquoi porter le casque à vélo?
Ce médecin m’expliquait qu’en cas de chute, le casque réduit les chances d’avoir des ecchymoses, des lacérations, des fractures ou des traumatismes crâniens (du moins, réduire la gravité des traumatismes).
Bref, on met les chances de son bord de se sortir d’une chute avec moins de blessures.
Par contre, le casque ne réduisant pas la décélération, il serait faux de croire qu'il réduit les commotions cérébrales.
Le bon casque…
Il y a une multitude de casques sur le marché : nutshell, fullface, pour le contre-la-montre ou pour la route. Il n’y a pas de bons ni de mauvais casques, il n’y a que celui qui convient à votre pratique et à votre tête (on parle ici de confort).
En gros, un casque est une coquille de polystyrène à moyenne densité munie d'une fine couche de plastique ayant un but principalement esthétique. Pourquoi dit-on qu’il n’y a pas de bons ni de mauvais casques? C’est qu’ils doivent tous répondre aux normes de l’une de ces organisations : CSA International, ASTM, CPSC, Snell B90/B95.
En conclusion, bien que je ne croie pas en une législation obligeant tous les cyclistes à porter le casque ni en une loi qui empêcherait plusieurs cyclistes de pratiquer leur sport favori (et on le sait, le sport prend beaucoup de temps à changer de mentalité, le meilleur exemple étant les joueurs de hockey qui ont joué sans casque jusqu’en 1997), je crois fermement que le casque peut vous épargner de sérieuses blessures et que l’adoption de celui-ci par la majorité (voire la totalité) des cyclistes doit passer par la sensibilisation et non la réglementation.