Dragon Warrior (Nintendo Entertainment System)
À l’époque, mon oncle m’a fait parvenir une copie de ce jeu, dont j’ignorais tout, grâce à son abonnement à Nintendo Power. Pris au dépourvu, j’ai inséré la cartouche dans ma NES et j’y ai découvert un monde complexe, mais qui me poussait à avancer. Je me rappelle notamment d’un pont bloqué par un sorcier en robe grise qui m’a donné énormément de difficulté. Aujourd’hui, ce passage ne me pose plus de défi, mais dans ma jeunesse, ce sorcier m’en a fait faire des cauchemars!
Super Mario Bros. 3 (Nintendo Entertainment System)
J’aurais pu inclure le tout premier Super Mario Bros. dans la liste des jeux ayant marqué mes étés d’antan, mais c’est véritablement le troisième volet des aventures du plombier qui m’a frappé. Encore aujourd’hui reconnu comme l’un sinon le meilleur jeu de plates-formes jamais créé, Super Mario Bros. 3 m’empêchait tout simplement d’aller dehors. Je devais jouer et parvenir à la toute fin à tout prix! Disons que j’ai beaucoup plus de souvenirs du soleil en colère du désert du jeu que de l’astre chaud qui était censé me pousser à aller à l’extérieur étant enfant!
Aladdin (Game Gear)
Plusieurs versions du jeu Aladdin ont vu le jour, mais plusieurs (dont moi) sont d’avis que celle parue sur Game Gear est la meilleure qui ait été créée. Je n’avais pas cette console à l’époque parce que j’étais davantage du côté de Nintendo dans la fameuse guerre « Nintendo vs Sega », mais je l’ai empruntée de nombreuses fois à un ami pour jouer à Aladdin lors d’un été. Même si je trouvais le jeu difficile, je me rappelle y avoir été collé durant toute la période estivale au point où mes grands-parents, qui me gardaient à l’époque, pouvaient à peine me voir. Disons simplement que j’ai préféré l’univers d’Agrabah au milieu urbain et pollué de Montréal!
Final Fantasy II (Super Nintendo)
Conseil : ne vous embarquez pas dans un jeu de rôle japonais au début de l’été. Non seulement prendrez-vous conscience que vous devrez y investir beaucoup d’heures, mais à la fin de la saison estivale, vous risquez d’être aussi blanc qu’au début de cette dernière! C’est ce qui s’est produit lorsque j’ai mis la main sur Final Fantasy II. Les aventures du soldat Cecil m’ont tenu en haleine tout un été, tellement que j’en oubliais qu’il faisait beau à l’extérieur!
The Legend of Zelda : A Link to the Past (Super Nintendo)
Ah! le plus grand jeu auquel j’ai joué dans ma vie! Je me rappelle me l’être procuré un été après des mois et des mois à l’avoir vu en action chez des amis. J’étais tellement accroché à l’univers du jeu que je trépignais d’impatience pour y retourner lorsque j’étais à l’extérieur de chez moi. Pour vous dire, mes parents devaient m’obliger à profiter du soleil et à laisser ma Super Nintendo, sans quoi les chauds rayons du soleil n’auraient pas effleuré ma peau l’espace d’un été!
Ken Griffey Jr. Presents Major League Baseball (Super Nintendo)
Quand les Expos existaient, j’aimais beaucoup me rendre au Stade olympique avec mon père pour voir une partie de baseball. Parce que j’aimais cela, mon paternel a eu l’idée de m’acheter Ken Griffey Jr. Presents Major League Baseball pour ma fête, en juin. Tous ignoraient à quel point j’y accrocherais! Je me rappelle encore des joueurs fantaisistes qui frappaient plus ou moins fort selon leur grosseur et des lancers que l’on pouvait ridiculement faire dévier pour empêcher un frappeur de cogner une balle. Toutefois, ce qui me plaisait le plus, c’était le mode « Coups de Circuits », dans lequel on pouvait envoyer une balle tellement loin que la caméra arrêtait de la suivre. C’était ridicule, mais extrêmement divertissant!
Mortal Kombat III (Super Nintendo/Mega Drive)
J’ai bien joué à Mortal Kombat I et II, mais c’est le troisième opus qui m’a laissé le plus de souvenirs. Je me rappelle qu’à l’époque, ma mère refusait catégoriquement que je touche à un jeu de cette série. Résultat : même s’il faisait beau, on allait s’enfermer dans la chambre d’un de mes amis, les rideaux tirés (le soleil réfléchissait sur les écrans cathodiques de ce temps) et on faisait couler le sang! Le plaisir atteignait son paroxysme lorsqu’on parvenait à réaliser un fameux Fatality!
Mario Kart 64 (Nintendo 64)
Ah! qu’est-ce que j’ai joué à ce jeu lors de l’été 1997! Ayant reçu le jeu à ma fête en juin, j’y ai investi des dizaines et des dizaines d’heures afin de parfaire mes techniques sur chacune des pistes proposées. Je prenais aussi beaucoup de plaisir à affronter des amis et mon petit frère dans le fameux mode « Battle ». Cependant, mon but ultime était de battre les abonnés du Nintendo Power afin d’obtenir le grand prix réservé à l’époque à celui qui ferait parvenir au magazine le meilleur temps sur une piste donnée. C’était avant que je comprenne ce que le règlement « Excluding Quebec residents » signifiait…
Banjo Kazooie (Nintendo 64)
J’ai littéralement mangé ce jeu lorsqu’il est paru à l’été 1998. Jamais je n’aurais pensé à cette époque que j’y accrocherais autant et qu’il marquerait mon imaginaire de joueur de cette façon. C’est un titre que je voulais terminer à 100 % et que j’ai effectivement réussi à terminer en entier avant la rentrée scolaire. Certes, je n’ai pas autant joué dehors que j’aurais pu, mais je me suis diablement amusé!
Super Smash Bros. (Nintendo 64)
Quand le premier Super Smash Bros. est paru, je n’avais aucun intérêt. J’ai préféré me tourner vers Star Wars Episode I: Racer, mais mon frère a insisté pour que mes parents lui achètent ce sombre jeu où des personnages de Nintendo se tapochaient. La suite était inévitable : le jeu de course de Star Wars s’est ramassé dans une boîte, tandis que Super Smash Bros. a fait chauffer notre Nintendo 64 tout l’été. D’ailleurs, le jeu a failli devenir réalité lorsque, totalement humilié par mon frère qui ne cessait de me battre alors qu’il choisissait le faible Jigglypuff, j’ai perdu les pédales et ai commencé à reproduire les coups du jeu sur le corps du plus jeune membre de la famille!
Et vous, quels souvenirs de jeux vidéo estivaux gardez-vous?