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Lisa Ferguson, une cycliste de Toronto, affirme qu’elle a laissé son vélo stationné en avant du centre d’achat pour 90 minutes. Quand elle est revenue, celui-ci avait disparu. Croyant ainsi à un vol, elle demande au garde de sécurité de l’endroit de regarder via les caméras qui a bien pu voler son vélo. C’est à sa grande surprise qu’elle apprit que c’est le garde qui avait pris le vélo.
Le garde en question affirme que, puisque le vélo était sur le territoire du magasin, celui-ci peut les confisquer et briser le cadenas. Elle apprend aussi que c’est une pratique courante et que dans la journée, trois autres vélos ont déjà été confisqués. L’entreprise est cependant dans le tord, comme l’affirme le « city manager » Andre Filippetti, le poteau est bel et bien sous la juridiction de la ville.
Le magasin répond à cet argument en disant que les vélos étaient confisqués parce qu’il mettait en péril la sécurité des consommateurs de l’endroit. La femme a récupéré son vélo, mais elle a du menacé le garde d’appeler la police pour se faire. Elle cherche maintenant à se faire payer son cadenas, qui valait 134$. La ville fait présentement une enquête sur l’affaire.
Source : CBC