Les films amÃ©ricains de lâ€™automne

Personnellement, je voterais pour que «Les gardians de la galaxie» trouve sa place dans la liste des 10 meilleurs films de l’année, bien que cela soit peu probable. La production de Marvel sera tout au plus en nomination dans les catégories des meilleurs costumes, maquillages et autres prix techniques.

Voici ma sélection des 13 films hollywoodiens les plus attendus de la saison, en ordre chronologique:

• «Trolls en boîte» (26 septembre): inspiré du livre pour enfants d’Alan Snow «Here be Monsters!», ce nouveau film d’animation sorti des studios Laika («Coraline», «ParaNorman») et qui, dans la version française, mettra de l’avant la voix d’Étienne Cousineau, candidat à la première édition de «La Voix», promet d’en mettre plein la vue aux petits comme aux grands. L’histoire suit un orphelin pris en charge par des troglodytes, qui collectionnent les ordures. Ils se porteront au secours d’un ami sous la menace d’un méchant exterminateur. Graham Annable et Anthony Stacchi ont coréalisé cette aventure fantaisiste en dessin animé.

• «Le justicier» (26 septembre): Antoine Fuqua, qui a permis à Denzel Washington de remporter l’Oscar du meilleur acteur en le dirigeant dans le film «Jour de formation», a collaboré de nouveau avec l’acteur dans ce suspense qui met en scène un ancien espion, toujours hanté par le besoin de rendre justice. Extrêmement violent, ce long métrage repoussera les limites du genre, allant jusqu’à verser dans l’horreur. La prestation de Washington tiendra le public en haleine, bien que les corps s’empilent sur la route de notre héros.

• «Les apparences» (3 octobre): le nouveau bijou de David Fincher met en scène non seulement des images alléchantes, mais aussi des acteurs prestigieux comme Ben Affleck. L’acteur est un mari qui, le jour de son anniversaire de mariage, doit contacter la police pour signaler la disparition de sa femme (Rosamund Pike). Les moindres détails sont relayés par les médias. Un vrai cirque médiatique où notre protagoniste n’apparaît pas blanc comme neige. Pire, on le soupçonne même d’être le coupable.

• «The Good Lie» (3 octobre): le Québécois Philippe Falardeau a dirigé la vedette oscarisée Reese Witherspoon pour ce film. Dans l’intrigue, cette dernière est absorbée par l’histoire de quatre Soudanais qui, après le massacre de leur famille, ont trouvé refuge au Kenya, puis aux États-Unis. Une histoire inspirante: les miracles arrivent grâce à ceux qui continuent de croire.

• «Le juge» (10 octobre): voici un film à voir pendant le week-end de l’Action de grâce. Ce drame prometteur, signé par David Dobkin, est présenté en ouverture du Festival international du film de Toronto (TIFF). Premier long métrage issu de la boîte Team Downey, «Le juge» est un projet que Robert Downey Jr. a porté à bout de bras avec sa femme Susan Downey. L’interprète d’Iron Man a troqué son armure contre la toge d’un avocat véreux. Il devra faire face à la dure réalité aux funérailles de sa mère, avec la venue de son père. Ce dernier, un vieil avare aux prises avec la justice, entraîne son fils dans ses malheurs. Downey et Duvall forment un duo du tonnerre. Leurs grandes prestations soutiennent une histoire profondément émouvante sur une famille dysfonctionnelle.

• «Dracula inédit» (17 octobre): Dracula est un thème inépuisable et exploité au cinéma depuis 100 ans. J’ai hâte de découvrir les éléments nouveaux, exploités par le réalisateur Gary Shore. C’est un film sur les origines du vampire, avec Luke Evans en Vlad Tepes (personnage dévolu à Sam Worthington initialement).

• «Fury» (17 octobre): réalisé par David Ayer, le film met en vedette Brad Bitt dans la peau de Wardaddy, un sergent américain à la tête d’un convoi de tanks Sherman en mission contre l’ennemi durant la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes en avril 1945 et sur le point de déployer les derniers efforts pour remporter la guerre. En désavantage numérique, la troupe de Wardaddy devra réaliser l’impossible.

• «St.Vincent» (24 octobre): le Festival international du film de Toronto a fait beaucoup de bruit autour de Bill Murray et de son rôle dans cette comédie signée par Theodore Melfi. Murray partage la vedette avec Naomi Watts et Melissa McCarthy, et joue un misanthrope hédoniste, qui devient l’ami et le mentor de son petit voisin.

• «Interstellaire» (7 novembre): Christopher Nolan (célèbre pour sa trilogie du Chevalier noir) a créé sa propre odyssée de l’espace, avec une distribution de taille dans laquelle figurent Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastin. L’histoire, qui est entourée de mystère, concerne des explorateurs étirant les limites de l’interstellaire en empruntant une espèce de tunnel. La plupart du film a été tourné en Alberta.

• «La théorie de l’univers» (7 novembre): Eddie Redmayne incarne une jeune version du plus populaire théoricien en physique, Stephen Hawkin, dans l’intimité de son mariage. Le long-métrage est tiré de l’autobiographie de Jane Hawking, joué ici par Felicity Jones. Le réalisateur James Marsh a passé 10 ans à transposer ce livre au grand écran.

• «La cloche et l’idiot 2» (14 novembre): je ne sais pas si quelqu’un voudra absolument voir ce film dans lequel les frères Farrelly (Peter et Bobby) ont réuni Jim Carrey et Jeff Daniels pour jouer la paire de nigauds du film original, présenté il y a 20 ans. Les deux bozos sont sur la route à la recherche d’un enfant perdu et d’un rein de rechange.

• «Hunger Games: La révolte partie 1» (26 novembre): la nouvelle franchise «Hunger Games» roule sur l’or. Il n’y a donc aucune raison de douter que le film mettant en vedette Jennifer Lawrence, dans la peau de Katniss Everdeen, ne soit pas à la hauteur. Une note de tristesse toutefois dans cet avant-dernier épisode de la saga, puisqu’on y verra le regretté Philip Seymour Hoffman, dans le rôle de Plutarch Heavensbee.

• «Les pingouins de Madagascar» (26 novembre): la franchise Madagascar revient avec un nouveau long métrage. Tout le monde aime ce quatuor d’espions à plumes. Cette fois, nos ratoureux se lancent dans une mission appelée «Vent du nord», ce qui promet quelques manigances et beaucoup de divertissement.

Auteur: Bruce Kirkland

Source: Agence QMI