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Selon les conclusions de cette enquête, les gens ayant été désavantagés économiquement par la récession ont été ceux qui ont expérimenté le plus une détérioration de leur relation, et ce, autant du point de vue de la qualité que de la stabilité.
En effet, les couples qui ont été les plus touchés par la récession étaient huit fois plus susceptibles de mettre fin à leur relation que les autres qui n'ont pas été touchés.
Par ailleurs, ceux qui prenaient la décision de rester ensemble malgré les problèmes ont rapporté s’être disputés plus souvent, se sentir moins heureux dans leur relation ou encore penser régulièrement à y mettre fin.
Il faut dire que les problèmes financiers font toujours très mal à une famille. Les femmes et les hommes qui ont de la difficulté à payer leurs factures et leur hypothèque connaissent un niveau de stress plus élevé que les autres. Bien souvent, les personnes stressées sont moins patientes et courent plus de risque de hausser le ton.
Toutefois, l’étude soutient que, étonnamment, il y a eu moins de divorces durant les dernières années. Cela s’expliquerait notamment par le fait que les couples ont plutôt tendance à se souder qu’à rompre quand ça va mal. Dans les temps difficiles, les familles sont plus enclines à se serrer les coudes.
Et qu’en est-il du mariage? Est-ce que ça changeait quelque chose d’être marié? Il semblerait que oui! Le mariage semblerait effectivement être bénéfique pour la durée de vie du couple, si on se fie au rapport, qui soutient que les couples mariés se séparent moins que les autres qui ne le sont pas.
Les incidents de violence conjugale ont, en revanche, connu une augmentation pendant la récession. L’étude pense que ce n’est peut-être pas uniquement à cause de celle-ci cependant. Elle avance que le travail plus acharné des policiers dans ce domaine pourrait expliquer cette hausse.
Notons en terminant que 20 000 personnes ont participé à l’étude.