«C’est quelque chose de grave et c’est très triste qu’on soit rendu là, mais […] ce n’est pas du tout approprié qu’on rentre dans une zone de psychose, qu’on [se sente] menacés de tous lieux», a déclaré M. Leitao mercredi.
«La panique peut être encore plus dommageable que l’acte lui-même, a-t-il ajouté. Je pense qu’il faut garder les choses en perspective.»
Carlos Leitao a indiqué que les gouvernements et les autorités publiques avaient un rôle important à jouer pour prévenir la panique au sein de la population.
Le ministre ne croit pas, par ailleurs, que l’augmentation éventuelle des budgets alloués à la sécurité et à la prévention d’attentats aura un impact sur les finances de la province.
«Je ne crois pas que les dépenses supplémentaires soient aussi significatives à notre niveau, a-t-il dit. C’est surtout au niveau fédéral qu’elles le sont.»