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Et on comprend vite pourquoi! Selon l’entreprise, un client devrait payer à peu près 30 % de moins qu’en prenant un taxi ordinaire. Sur une facture de 30 $, cela représente une économie de 9 $. Ça vaut la peine!
Bien sûr, les autorités montréalaises soutiennent que la venue de cette application pourrait compromettre des centaines d’emplois. Il faut dire que l’industrie du taxi en arrache depuis quelques années. Le lancement de la ligne 747, qui fait la navette entre le centre-ville et l’aéroport Montréal-Trudeau, a fait notamment baisser les ventes de pas mal de chauffeurs. Rappelons d’ailleurs que le prix pour obtenir un permis de taxi vaut souvent le prix d’un petit condo. Il y a quelques années, FinTaxi avait, en effet, évalué que le prix d’un permis de taxi à Montréal valait 165 000 $.
Évidemment, les chauffeurs de taxi en herbe utilisant uberX n’ont pas à débourser une telle somme. Ils doivent tout de même respecter certaines règles. En premier lieu, leur véhicule doit avoir moins de 10 ans. Ensuite, les antécédents criminels de l’aspirant chauffeur sont évalués par les gens d'Uber pour s'assurer qu'ils ne font pas affaire avec un tueur en série ou un gars qui a perdu cinq fois son permis pour alcool au volant. Notons que l’industrie du taxi ne fait pas de telles vérifications, selon Uber Montréal.
Une fois que le chauffeur a été accrédité par Uber, il peut commencer à rouler. Des potentiels clients pourront voir, grâce à la géolocalisation, les véhicules à leur portée et lancer une demande. Le paiement se fait uniquement par carte de crédit. Uber garde une cote de 20 % sur la facture.
Les conducteurs, tout comme leur client, ont aussi intérêt à offrir un service impeccable. Chacun, après la course, reçoit une note sur cinq étoiles. Si sa moyenne est en bas de 4,5 étoiles, la personne peut être tout simplement écartée.
Je regardais les avis ici et là à propos de ce service et j’avoue que les Québécois semblent être partagés. Certains pensent qu’il s’agit d’un merveilleux moyen d’économiser de l’argent, alors que d’autres pensent plutôt que l’on devrait continuer à « consommer » local. Des internautes ont aussi mentionné le problème du travail au noir. Il faudrait voir si les chauffeurs en herbe font apparaître les honoraires qu’ils reçoivent dans leur déclaration d’impôt ou non…
Pour ma part, je crois qu'on doit attendre que ce service fasse ses preuves. Il est quand même disponible dans 150 villes dans le monde. Il faudrait juste que l’on arrive à faire un compromis entre taxi et covoiturage. Mais bon, je pense que ça risque d’être difficile. À mon avis, soit l’application va faire très mal à l’industrie du taxi montréalais, soit elle ne sera utilisée que par une minorité de gens ou finira par être interdite par les autorités.
Seul l’avenir nous le dira.
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