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Bobby Bazini – Where I Belong: Bien plus délicieux que la gomme balloune!

Il m'a pris du temps avant de vous livrer mes impressions sur le disque puisque pour celui-ci, mes attentes étaient grandes et j'attendais le moment venu. Voilà, nous y sommes, Bobby a reçu un disque platine soulignant 80 000 ventes de l'album au Canada, il vient de signer avec Capitol Records pour partir à la conquête du marché américain… Pas mal pour le jeune Lauriermontois, qui, il y a quelques années, jouait devant une poignée de gens au centre-ville de Mont-Laurier. Maintenant, c'est tout le continent qui attend M. Bazini! 

Le Québec est tombé en amour avec Bobby Bazini dès son arrivée en 2010 avec la splendide "I Wonder".  J'avais personnellement bien aimé son premier disque, Better In Time, paru la même année. Quoique légèrement naïf, il démontrait un potentiel incroyable pour l'artiste et laissait présager de grandes choses. Je ne sais trop pourquoi, mais en entendant Bobby, j'entendais Otis Redding, et c'était comme un voyage dans le temps…

… Un voyage qui se poursuit de plus belle 4 ans plus tard avec Where I belong, qui, pour moi, est beaucoup plus accompli, plus complet que le dernier, à tous les points de vue. Si vous aviez aimé le précédant, vous serez envoûtés par celui-ci.

Premièrement, il y a beaucoup plus de profondeur musicalement, mais aussi plus d'applomb dans le jeu. Bobby et ses musiciens sont en parfaite maîtrise, en parfait contrôle et on les imagine tous dans le même "mood", transportés par quelque chose qui fait du bien. Il faut préciser qu'il était accompagné en studio à L.A. par Booker T Jones à l'orgue et aussi Jay Bellerose à la batterie, ce qui ne doit sûrement pas nuire!

Je tiens à préciser que je préfère les morceaux plus lents de l'album, le côté plus "soft" de cette folk, teintée de blues et de soul. Les chansons plus "up tempo" sont très bonnes, mais je trouve que l'émotion, la mélancolie et l'atmosphère qui se dégagent des chansons comme There Ain't No Words, Wish You Were here ou Cherish Our Love sont simplement empreintes d'un cachet, d'une couleur… qu'on ne retrouve que très (trop) rarement. Les qualités vocales de l'interprète y sont évidemment aussi pour quelque chose.

En terminant, avant de s'offrir la très jolie Bubblegum, je m'en voudrais de ne pas glisser un mot sur les trois chansons suivantes, qui sont parmi les meilleures que j'ai entendues depuis un bon moment, tous genres confondus: la chanson titre Where i Belong, la chanson d'ouverture Heavy Love, et un grand coup de coeur: Worried Again.

Je donne 9 Otis sur 10 pour cet album, dont le qualificatif qui me vient en tête est: Envoûtant.

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