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Voici donc un survol de cette façon de vivre que j'ai adoptée il y a un moment, que j'expliquerai plus en détail dans de futurs articles.
Il y a de cela plusieurs années, j'ai lu un livre. Un livre que j'avais reçu encore quelques années plus tôt. Un livre que j'avais alors qualifié d'inutile, de futile, de ridicule; un livre non seulement de croissance personnelle, mais aussi et surtout de spiritualité.
Quand on entend le terme « spiritualité », on pense tout de suite au charabia des prêtres, à la bonne fortune et aux discours de voyantes charlatans qui veulent nous faire croire qu'elles peuvent prédire notre avenir par téléphone pour la modique somme de quelques centaines de dollars. Mais quelle grave erreur.
Il y a plusieurs années, j'ai lu ce livre : Le guerrier pacifique.
On y raconte, d'une façon peu poétique et avec peu de talent littéraire, avouons-le, l'histoire de Dan, un jeune universitaire, qui rencontre par hasard un vieil homme étrange aux drôles de manières et qu'il surnommera Socrate. Tout au long du livre, Socrate livre à Dan la voie du guerrier pacifique, soit la voie du guerrier intérieur, vu par l'auteur.
Si l'histoire est assez banale, le style littéraire un peu simplet et l'intrigue carrément absente, c'est dans son message que le livre a vibré en moi.
Et donc, j'ai amorcé mon cheminement vers la voie du guerrier intérieur.
Mais être un guerrier intérieur, c'est quoi?
C'est d'abord et avant tout se battre. Car qui ne fait rien n'a rien, comme on dit. Car si la réflexion est intéressante, c'est dans l'action que les choses se créent. Mais on ne se bat pas contre les autres, on ne se bat pas contre l'extérieur, on se bat contre soi. Continuellement. On se bat contre les pensées parasites qui hantent notre esprit. On se bat contre la paresse. On se bat contre les dépendances. On se bat contre les réactions émotives excessives. On se bat contre la négativité. Car un guerrier n'a pas la lâcheté de remettre la faute sur les autres. Il sait que s'il n'est pas là où il voudrait être, c'est sa faute à lui seul. S'il est triste, c'est parce qu'il décide de l'être.
Un guerrier est discipliné, et ce, dans tous les domaines de sa vie. Il entraîne son esprit à aimer et à apprécier les problèmes de la vie. Il accepte avec volonté et sans broncher les défis; les voit comme l'opportunité d'avancer, de grandir, de devenir meilleur. Il ne fuit pas le travail, il l'attire; il se passionne pour le dur labeur, car il apprend à l'apprivoiser, parce qu'un guerrier sait qu'à un moment où à un autre, il sera confronté à un obstacle quelconque. La vie est ainsi faite, et il sera prêt.
Le guerrier reste droit. Il suit un code moral qu'il a lui-même établi. Il se refuse toute dépendance, soit-elle l'alcool, la drogue, le café ou le sexe. S'il lui arrive de se verser un verre ou de se frotter à l'amour, ce n'est pas par besoin ou par l'influence d'autrui, mais par choix et connaissance de cause.
Être un guerrier, pour moi, c'est être fort. Avoir la force de choisir ce que l'on veut et surtout, avoir la force d'aller le chercher. C'est arrêter de fuir la souffrance. C'est remettre en cause sa façon de penser. C'est refuser de vivre selon les règles d'autrui. C'est choisir sa propre voie et ne jamais y déroger. C'est muscler son esprit. C'est avoir une volonté de fer. Une volonté qui fait trembler le sol. C'est la liberté absolue. Ne plus être esclave de sa propre pensée. Ne plus être esclave de ses émotions. C'est la force, la vraie force. Une force qui ne se gagne pas dans une salle se sport : le pouvoir personnel.
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