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« Sillage T. 17 – Grands froids » : Des rencontres difficiles, mais intenses!

Sillage, c’est un convoi de vaisseaux spatiaux qui parcourt l’espace à la recherche de nouvelles planètes habitables. On y suit les aventures de Nävis, une jeune femme qui n’a pas la langue dans sa poche et qui n'a pas peur du danger. Elle a aussi une autre particularité (et non la moindre) : ce serait la seule représentante des êtres humains. 

Ce 17e tome est placé sous le thème de la nostalgie puisque Nävis a comme mission de visiter une planète où résiderait Clément Vildieu, son grand amour (et père de Yannseï). Cependant, elle n’est pas là pour renouer avec lui, mais plutôt pour voler un objet mystérieux. Comme on s’en doute un peu, sa mission ne se passera pas comme prévu et elle va se retrouver impliquée dans un confit qui la dépasse largement. En effet, elle va rencontrer un jeune garçon qui pourrait changer le cours de l’histoire de cette planète. Il faut dire que celle-ci est en pleine guerre civile, alors que deux clans s’affrontent farouchement. 

Entre nostalgie et action

Grands froids sent certes la nostalgie, mais regorge aussi d’action. Une grande part du récit prend, à ce propos, des allures de course poursuite dans laquelle l’héroïne et son jeune compagnon doivent échapper aux forces de l’ordre. Ils vont dans les airs, sur terre et même sous l'eau. On ne s'ennuie pas une seconde!

Sans être révolutionnaires, les scènes de poursuite sont bien mises en scène, ce qui donne à l’histoire un rythme souvent élevé. Heureusement, les nombreux dialogues – majoritairement bien écrits et pertinents – nous obligent à ralentir quelque peu notre rythme. Sinon, on finirait l'album en quelques minutes seulement.

Au niveau graphique, ce 17e album est une vraie réussite. Pour représenter cette planète, Philippe Buchet s’est grandement inspiré de la Deuxième Guerre mondiale et de l’Ère industrielle, tout en y ajoutant sa touche personnelle. On a ainsi droit à un merveilleux mélange entre anciennes et nouvelles technologies. J’ai aussi aimé les habitants de cette planète, qui, si ce n’était de leur peau aussi blanche que la neige, ressemblerait presque à des humains. Simple, mais original.

Verdict 

Jean-David Morvan et Philippe Buchet ont eu beaucoup d’inspiration pour ce tome. Ça se sent dès les premières planches. Le volet « intrigue » est peut-être moins présent, mais Grands froids demeure une lecture plus qu’agréable.

Sillage T. 17 – Grands froids 

Jean-David Morvan et Philippe Buchet 

48 pages

Delcourt

Cote : 4 étoiles sur 5. 

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