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Courir, c’est tellement le meilleur sentiment au monde! Il n’y a rien de mieux que courir.
Mais en même temps, courir, c’est le pire sentiment au monde...
Vous avez peut-être plus de vêtements de sports que de vêtements pour travailler.
JAMAIS vous ne lésineriez sur le prix des chaussures de course. C’est bien la seule chose ou presque qui en valle l’investissement.
Si ce n'est pas déjà fait, vous avez, dans l’espoir secret ou révélé, de courir un marathon complet un jour. Et point bonus si c’est le marathon de Boston.
Vous ne pouvez plus vous passer du sentiment post-entraînement, ce sentiment indescriptible qui vous fait tant de bien. C’est comme une drogue et vous y êtes dépendant.
ÇA! C’est le démon… La maudite bandelette qu’il faut rouler et qui fait tellement mal!
Au fond, vous aimez ça croiser un autre coureur et lui faire un petit signe de la main.
Et justement, vous avez votre propre « signe de la main » qui vous définit et que vous faites tout le temps. Quand vous êtes motivés, vous avez une petite variante.
Vous êtes ami avec le « tape » de physio. Et ça paraît, même quand le tape n’y est plus.
Et c’est sans parler de votre bronzage général…
Vous avez drôlement moins de poils sur les cuisses que sur les tibias... À force de courir, ils ont tous été arrachés.
Quand vous devez vous rendre à votre demi-marathon ou votre marathon, vous vous demandez vraiment pourquoi vous vous êtes inscrit à ce truc. Se lever à 5h30 du matin, manger des bananes molles avec du gruau… Faut vraiment le vouloir!
Et la semaine avant vos courses, les pâtes sont vos meilleures amies.
Après 3 kilomètres de course, vous vous dites que vous serez partis pour 15. Et même 18 tant qu’à faire. Mais la réalité vous frappe bien vite en plein visage quelques minutes plus tard.
Vous avez l’impression de vous faire regarder de travers lorsque vous courez l’hiver, à -25 degrés. Et oui, c’est le cas.
Pendant que vous courez, vous vous motivez comme vous le pouvez. Et la bouffe est le motivateur numéro 1. Ça, et tout ce qui se boit.
Vous n’avez pas encore compris comment boire avec classe aux points de ravitaillement, et ce, sans vous arrêter.
Vous avez abandonné l’idée d’avoir des orteils qui sont présentables.
Ha, et des pieds aussi. C’est probablement la partie de votre corps qui est la plus repoussante : ampoules, ongles arrachés, nommez-les.
Vous n’avez pas encore compris pourquoi les « sprinters » se proclament coureurs.
Votre vie est presque planifiée selon vos courses. Vous savez que vous en avez une le lundi, le mercredi, le jeudi et le samedi. Et le samedi, c’est votre longue sortie. Alors s’il y a un gros brunch de famille qui vient déranger l’horaire, ça vous perturbe drôlement.
Par contre, la température ne vous dérange plus. Ce n’est plus elle qui décide si vous sortez courir ou non.
Vous êtes passé maître dans l’art des intervalles. Et vous aimez même ça.
Quand vous voyez un coureur dans la rue, par la fenêtre de votre voiture ou votre maison, vous devenez jaloux.
Vous savez très bien ce qu’est une périostite. Vous seriez capable de l’expliquer aussi bien qu’un médecin ou un physio.
Et si on vous dit "pronation" ou "supination", vous savez aussi de quoi on parle.
Votre application préférée est probablement Nike Plus. Et vous faites une compétition mentale avec vos amis Nike. Lorsque l’application vous rappelle que vous avez 6 kilomètres de retard sur Chose, oh, ça vient vous chercher.
Le trois quart de vos playlists s’appelle « Jogging » ou sont en lien avec la course.
Vous avez débattu au moins une fois avec un autre coureur pourquoi la ceinture de 4 bouteilles était beaucoup mieux que la ceinture à 1 seule gourde (ou vice-versa).
Vous connaissez votre record sur 1 km, sur 5 km, sur 10 km, sur 21 km et sur 42 km par cœur. Par cœur!
Vous essayez de convertir tout le monde à la course en ventant ses bienfaits.
Vous êtes un coureur, c’est tout.
Et d’ailleurs, il fait beau aujourd’hui. Alors le fait de lire cet article vous gruge par en dedans.
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