Oh là là ! mais quel titre prétentieux! Pourtant, mon but avec cet article n’est pas de vous montrer que je suis snob et que je suis le second messie envoyé par Dieu, mais bien de vous faire réfléchir sur l’interprétation que vous faites des critiques qui vous sont adressées. Comme vous le découvrirez en parcourant les lignes suivantes, j’ai bien des défauts, mais je ne les considère pas nécessairement comme des éléments négatifs de ma personnalité.
En fait, il y a deux façons de percevoir ce qu’on appelle un défaut. La première est la façon « de base ». Celle-ci est la moins exigeante puisqu’elle ne vous demande aucunement de réfléchir. Lorsqu’on dit que vous avez un défaut comme l’impatience, eh bien, vous prenez le commentaire tel qu’il est, sans plus ni moins. Oh! vous pouvez rager contre la personne qui vous aura fait remarquer votre manque de patience, nier ce trait de caractère ou tout simplement l’accepter, mais le défaut nommé reste ni plus ni moins qu’un défaut.
L’autre façon de voir un mauvais côté de sa personnalité est un peu plus exigeante sur le plan mental et amène à se confronter soi-même. Dès lors, ce n’est pas surprenant que peu de gens perçoivent leurs défauts de cette manière. En fait, soit vous vous apitoyez sur votre sort et acceptez ou niez votre défaut, soit vous réfléchissez sur la façon dont vous pourriez modifier ce défaut. Quand on fait cet exercice et qu’on l’applique régulièrement, on n’a plus de défauts, mais bien des éléments à travailler. Ce ne sont que des mots, mais ils revêtent une importance capitale dans la façon dont on se perçoit et tente de s’améliorer comme individu.
Ça vous paraît abstrait? Alors laissez-moi vous illustrer ce concept par un exemple personnel. On me dit souvent que je suis borné, que je tiens mordicus à mes idées sans considération pour celles des autres. Devant cela, j’ai deux choix : soit je continue de demeurer borné ou je me questionne quant à savoir ce que je pourrais faire pour l’être moins. Je prends donc la peine d’y réfléchir et je découvre qu’en effet, j’ai tendance à être fermé quand quelqu’un dit le contraire de ce que je pense. Par conséquent, je fais des efforts pour prendre davantage en considération l’opinion des autres. Je tente aussi de voir la pertinence du point de vue de l’autre au lieu de me borner à ma propre vision. Voyez, le défaut n’en est pas un, mais plutôt un élément à travailler pour m’améliorer!
Bref, non, je n’ai pas de défauts…. mais j’ai beaucoup d’éléments à travailler! Et vous?