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Vladimir Central Prison (Russie)
Bien que le nom porte à croire qu'il s'agit d'un centre de détention érigé en l'honneur du président russe actuel, ce n'est pas le cas. La Vladimir Central Prison fut bâtie en 1783 et fut reconnue pour accueillir des prisonniers politiques à l'époque de l'URSS. On continue encore aujourd'hui d'y maltraiter les criminels y étant enfermés. Par exemple, des gardes forcent des détenus à s'aligner sur un mur puis les battent à l'aide de bâtons jusqu'à leur faire perdre connaissance, parfois même à mort. Il arrive aussi qu'on ordonne aux prisonniers de se battre entre eux, sous le regard sadique des agents correctionnels.
Camp 1391 (Israël)
Le pénitencier Camp 1391 est situé dans le nord d'Israël, à à peine une heure de distance de Tel Aviv. Le centre de détention fut construit dans un ancien fort afin d'y enfermer les prisonniers jugés à « haut risque ». Pendant longtemps, on ignora même jusqu'à son existence puisque ce n'est qu'en 2003 que le public sut qu'un tel pénitencier existait après qu'un historien l'ait découvert par hasard.
Aujourd'hui, la prison n'est plus en activité, mais on croit fermement que plusieurs formes d'abus ont été pratiqués en ses murs. Bien que la Cour Suprême d'Israël ait refusé la tenue d'une enquête sur les allégations d'abus perpétrés dans ce pénitencier, certains n'ont pas hésité à le surnommer le « Guantanamo israélien ».
La prison de Montelupich (Pologne)
Ouverte en 1905 et étant encore en activité, la prison de Montelupich fut l'une des pires prisons nazies qui ait existée. En ses murs, on y enferma des espions britanniques et soviétiques, des victimes de la Gestapo, des prisonniers politiques et des déserteurs. On y pratiqua plusieurs formes de tortures, incluant des méthodes barbares de l'époque médiévale pour soutirer des aveux de prisonniers. On estime qu'entre 1940 et 1944, pas moins de 50 000 personnes furent incarcérées dans cette prison!
Après la Deuxième Guerre mondiale, plusieurs peines de mort y furent exécutées, dont la fameuse pendaison de 21 Nazis en 1948. Puis, on s'en servit comme prison soviétique. Des soldats polonais y furent enfermés, torturés et tués par les forces du NKVD.
La prison à sécurité maximale de Kamiti (Kenya)
Si vous êtes un détenu à haut risque au Kenya, mieux vaut que vous ne vous retrouviez pas à la prison à sécurité maximale de Kamiti. Située au milieu d'un terrain de 1 200 acres, ce centre de détention fut reconnu pour être l'hôte de multiples actes de barbarie. Ainsi, de nombreux détenus continuent d'y être sodomisés et battus régulièrement. On rapporte aussi que la prison est affligée par les épidémies, le choléra et la malnutrition. D'ailleurs, si vous vous y promenez, vous verrez une quantité phénoménale de détenus tendant un seau d'eau, l'eau potable n'y étant pas disponible. À noter que la prison fut conçue pour abriter 1 400 personnes et qu'elle en compte aujourd'hui plus de 3 600.
La prison de Black Beach (Guinée)
Située sur l'île de Bioko, la prison de Black Beach est reconnue pour violer quotidiennement les droits dont peut jouir tout être humain. En outre, les détenus vivent dans la peur constante d'être battus et torturés par les gardiens, provoquant d'énormes sources d'anxiété et de tension entre les murs. On rapporte d'ailleurs que des prisonniers sont morts de leurs blessures et même que certains ont carrément disparu de la prison après avoir été emmenés on ne sait où par des agents correctionnels.
De plus, la surpopulation carcérale provoque toutes sortes d'épidémies. Les traitements médicaux sont souvent refusés aux prisonniers et ces derniers n'ont droit qu'à de très petites portions de nourriture chaque jour. Bref, ça doit sentir bon là-dedans!
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