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Critique BD : Justice League – La Ligue de justice d’Amérique

 

 

Après avoir concentré ses trois premiers tomes sur les membres les plus populaires de la Ligue de justice, Justice League, la nouvelle série de DC Comics, publiée en français chez Urban Comics, abandonne, pour son quatrième opus, les Batman, Superman, Wonder Woman et autres super-héros populaires pour se concentrer sur des membres moins connus, mais qui valent assurément le détour. 

La Ligue de justice d’Amérique est une ligue de super-héros mise au point par le gouvernement américain pour contrer la ligue originelle jugée potentiellement dangereuse par les autorités. Et on les comprend un peu! Imaginez ce qui se produirait si le chevalier noir et ses amis devenaient des méchants! Ouf! Ça me fait juste mal à y penser! 

Cette nouvelle association de super-héros mélange des noms connus (Catwoman, Green Arrow) et un peu moins connus du grand public (Le limier Martien, Vibe, Hawkman). Peu importe s’ils ont eu droit ou non à une adaptation au petit ou au grand écran, on prend un grand plaisir à découvrir ces nouvelles têtes. 

À l’instar de la Ligue de justice, on se rend compte rapidement que c’est loin d’être le grand amour entre les différents membres. Ils ont également de la difficulté à travailler en équipe et à se faire confiance, notamment pendant les missions. Certains passages prenaient même un peu des airs de déjà vu. J'avais parfois l’occasion de relire les deux premiers tomes. 

Par contre, je pense que ce serait injuste de dire que ce quatrième opus est juste un simple copier-coller de ce qui a été fait précédemment. Ces nouveaux personnages, en termes de charisme, mais aussi de pouvoirs, n’ont rien à envier aux ténors de DC Comics. À mon sens, certains mériteraient amplement leur place dans un long métrage hollywoodien. 

Le scénario écrit par Geoff Johns m’a également semblé mieux travaillé et moins prévisible que les précédents épisodes. Le groupe va devoir combattre la Société secrète, une association de vilains redoutables, mais qui préfèrent, comme le nom de leur organisation l’indique, agir dans l’ombre.

Ce qui plait dans ce 4e opus c’est qu’étant donné qu’on connait peu la force de chacun des super-héros, on se demande s’ils vont véritablement réussir leur mission. Quand on lit un comics avec Batman ou Superman, on sait que tôt ou tard ils vont avoir le dessus sur leur adversaire. Par contre, ici, ce n’est pas le cas. Et c’est franchement rafraichissant de savoir que la partie n’est pas gagnée d’avance! 

C’est le dessinateur David Finch qui a donné vie à ces super-héros et je peux dire qu’il a fait un excellent travail. Chaque personnage est merveilleusement reproduit et n’a pas l’air d’avoir été fait sur le même moule. Ils semblent chacun avoir leurs propres expressions faciales. Les scènes d’action (qui sont assez nombreuses) sont, de leur côté, dynamiques et d’une grande fluidité, et ce, même quand on a une dizaine de personnages qui se battent dans la même case. 

Verdict

Même si les super-héros qu’il met en scène sont moins connus que les grands noms de DC Comics, ce quatrième tome n’a rien à envier aux autres. Il est, en effet, difficile de ne pas tomber amoureux de ces « nouveaux » personnages ». Et que dire de l’intrigue qui sait, chose assez rare pour un comics, nous surprendre plus d’une fois? Espérons que l’on puisse croiser la Ligue de justice d’Amérique plus souvent à l’avenir!

 

Justice League – La Ligue de justice d’Amérique 

David Finch et Geoff Johns

176 pages

Urban Comics

 

Cote : 4 étoiles sur 5.

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