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Un p’tit tour de manège?
Lorsqu’on parle de parc d’attraction, on s’imagine bien entendu des manèges sur le site. Du Carrousel avec ses chevaux de bois au Zipper en passant par les Montagnes russes, ces noms de manèges sont bien inscrits dans la mémoire collective des jeunes et moins jeunes. L’odeur des pogos, de la barbe à papa et du popcorn viennent compléter le tableau. Nous sommes maintenant prêts à entrer dans un parc d’attraction au XIXe siècle…
Le Parc Sohmer
Probablement un des premiers parc d’amusement à Montréal, le Parc Sohmer fut fondé par le musicien et compositeur Ernest Lavigne le 1er juin 1889. Il voulait un site où la musique et l’opérette seraient à l’honneur, mais on y trouvait aussi des combats de lutte et de boxe, et bien entendu des manèges mécaniques. Entre autres manèges, il y a un Carrousel de 64 places et le célèbre Razzle-Dazzle qui simule le tangage de navire. L’incendie du gigantesque pavillon central en 1919 marque la fin de cet imposant complexe récréatif et laisse le champ libre à son grand rival, le Parc Dominion.
Le Parc Dominion
Situé dans l’est de l’île de Montréal à Longue-Pointe, sur le bord du fleuve St-Laurent, le Parc Dominion a commencé ses opérations en 1906 et à ce moment pouvait se targuer d’être le plus grand parc d’attraction du Dominion. Inspiré par le géant new yorkais Coney Island, le Parc Dominion avait une centaine d’attractions électriques dont des Montagnes russes et le célèbre « Shoot the Chute » où une chaloupe dévalait une pente pour aboutir dans un plan d’eau; l’ancêtre de la « Pitoune » quoi! Bien qu’ayant vaincu son rival le Parc Sohmer, la Crise économique des années 30 et le Parc Belmont auront raison de ce géant du divertissement montréalais. Il ferma ses portes en 1937.
Le Parc Belmont
Beaucoup de gens se souviennent encore des belles années du Parc Belmont, dans Cartierville au nord de Montréal. Créé en 1923, le Parc Belmont ne prend pas de temps à devenir plus populaire que le Parc Dominion. Son manège principal, le Cyclone (les montagnes russes) attire les foules, tout comme la Grande roue, le Tapis magique, la Souris folle et bien sûr, la Maison hantée. Ces noms résonnent encore dans l’imaginaire de bien des gens de 40 ans et plus! Au début, le prix d’entrée était de 10¢ pour un adulte et de 5¢ par enfant. Le déclin du parc s’amorça à l’ouverture d’un autre géant en 1967 lors de l’Exposition universelle de Montréal : La Ronde. Dans els dernières années d’existence du site, des accidents de manège et des enquêtes policières concernant le crime organisé portèrent le coup de grâce au Parc Belmont qui ferma ses portes en 1983.
La Ronde
Le dernier des grands parcs d’attraction au Québec (on pourrait dire à Montréal!) et qui est toujours en opération, La Ronde, est né comme je l’ai mentionné, de l’Expo 67 à Montréal. Le site choisi pour sa création était… le fleuve St-Laurent! En effet, cette partie de l’île Ste-Hélène n’existait pas encore. On la créa de toute pièce avec du remplissage de pierres et terre venu de l’excavation du site du futur pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine. Parmi les manèges qui ont fait sa renommée, il y a la Pitoune, le Goliath, le Boomerang et Le Monstre. Malheureusement, le coût d’entrée n’est plus de 10¢, mais le plaisir de tous ces manèges excitants, lui, est toujours là. Dans deux ans, il célèbrera son 50e anniversaire. Combien d’année poursuivra-t-il?
L’avenir
Sa proximité du centre-ville, sa modernité et l’ajout de nouveaux manèges ont fait que le succès de La Ronde est toujours là. Mais des projets annoncés et futurs pourraient-ils mettre en péril La Ronde? À Québec, on a annoncé cette semaine la création d’un gigantesque Parc aquatique intérieur, à Longueuil il y a le PI-O et le Méga Parc aussi à Québec. Sera-ce dangereux pour La Ronde ou une saine compétition? L’avenir nous le dira.
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