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Quand nous négocions, ce que nous cherchons à réduire est la marge de profit du concessionnaire. Ce dernier achète la voiture au manufacturier et vous la revend par la suite. Si certaines voitures plus dispendieuses ont des marges plus élevées, les voitures plus accessibles ont parfois des marges de moins de 1 000 $. Il faut donc tout d’abord savoir que si nous ne sommes pas en mesure de payer le plein prix pour la voiture, le prix négocié ne sera pas suffisamment bas pour permettre l’achat.
De plus, sachez que des véhicules très populaires, ou qui viennent d’arriver sur le marché, seront plus difficiles à négocier. Si le concessionnaire est en mesure de tout vendre ce qu’il a en inventaire à plein prix, pourquoi réduire sa marge de profit?
Cela dit, il n’y a rien de mal à vouloir réduire de quelques dollars nos paiements, et dans la majorité des cas ce sera possible. Voici donc quelques trucs pour économiser au moment de la négociation. Ces conseils proviennent de mon expérience personnelle alors que j’étais de l’autre côté du bureau comme représentant aux ventes. Ces conseils s'appliquent également à l'achat d'un véhicule d'occasion, du moins en partie, mais nous parlons surtout de l'achat d'un véhicule neuf ici.
Reste une réflexion important avant de négocier le nouveau véhicule de ses rêves, vaut-il mieux acheter ou louer sa prochaine voiture ? Car le leasing à longue durée, pourtant populaire outre Atlantique depuis de de nombreuses années, est désormais de plus en plus populaire dans l’hexagone où cette option n’était jusque récemment pratiquement réservée aux véhicules d’entreprises. La location de véhicule sur le long terme, ou leasing, lie une société propriétaire des véhicules à des clients qui vont signer avec elle un contrat de location en bénéficiant, à la fin de la période de location initialement entendu, d’une possibilité d’en devenir propriétaire. Jusqu’au terme de la location, le client n’est donc pas propriétaire du véhicule et devra donc s’acquitter d’un loyer, mensuel, pour pouvoir l’utiliser. Pourquoi donc préférer la location à l’achat lorsque vient le temps de prendre une décision ? D’abord, car acheter une voiture neuve en leasing est une option idéale pour les conducteurs ayant à cœur de changer régulièrement de véhicule. Bien que cette méthode puisse représenter un léger surcoût ainsi que l’obligation de devoir fournir un dépôt de garanti lui aussi important, le client d’une voiture louée ne sera pas soumis aux frais d’entretiens qui peuvent eux aussi être très important pour un véhicule prenant de l’âge. Autre caractéristique à surveiller du côté des conducteurs, les entreprises peuvent soumettre les loueurs à des forfait kilométrique parfois contraignant qui, sous peine de pénalité, peuvent eux aussi gonfler la facture à la fin du mois. Cependant, le loueur de véhicule bénéficiera de son côté d’une garantie constructeur sur son véhicule qui sera valable pendant l’entièreté de sa période de location. Pour qui donc le leasing semble être la meilleure option ? Concrètement, pour les conducteur qui avalerons un volume important de kilomètre au volant, qui veut renouveler régulièrement leur véhicule et qui souhaitent que tous les frais afférant à l’usure ou à la garantie d’un véhicule ne soit pas de leur ressort. Autre avantage non négligeable, cette option permet un accès plus aisé à la détention d’un véhicule, qui évitera aux clients de passer par un crédit ou un financement à intérêt important.
Sachez quel véhicule vous allez acheter
Il est plus facile de négocier si vous savez exactement quel véhicule vous comptez acheter. Il faut donc avoir une idée précise du modèle et de sa version, de l’équipement que vous voulez ajouter, et de la couleur. Une fois ces informations en main, votre représentant aura une bonne idée de sa marge de manœuvre.
Inversement, un concessionnaire sera plus porté à négocier le prix d’un modèle déjà sur le plancher, alors si vous voyez un véhicule qui vous intéresse en concessionnaire, demandez à savoir quel est le meilleur prix possible pour ce dernier, et comparez à l’offre qu’on vous fait pour un véhicule qui n’est pas chez le détaillant. Peut-être que faire un compromis sur la couleur sera avantageux financièrement.
Déterminez comment vous allez payer
Les concessionnaires doivent parfois payer un montant au manufacturier ou à la banque quand un client finance ou loue son véhicule. Il y a donc généralement une plus grande marge de profit si on paie comptant. Peu importe la méthode de paiement, déterminez celle qui vous convient avant de commencer à négocier.
Informez-vous sur les rabais
À peu près tous les manufacturiers offrent des rabais à l’achat ou la location. Ces rabais ne viennent pas de la poche du concessionnaire. Donc, allez jeter un coup d’œil aux rabais offerts par le constructeur avant de négocier. Si un manufacturier vous donne 3 000 $ de rabais sur un modèle neuf, c’est très bien, mais le concessionnaire n’a pas encore aiguisé son crayon et ce rabais ne lui coute rien. Vous pouvez donc, si la situation le permet, négocier le montant après le rabais.
Négociez les accessoires
Les accessoires ont leur propre marge de profit qui peut être négociée. Donc, si vous savez que vous devez ajouter un attache-remorque ou une boîte de toit, mentionnez-le au départ. Vous donnez plus de profit à votre représentant, une partie de ce montant pourrait vous revenir.
Ne parlez pas de votre véhicule d’échange
Les représentants aux ventes feront tout pour savoir au départ si vous avez un véhicule d’échange. Cet échange représente une marge de profit additionnelle pour le concessionnaire qui pourrait s’en servir pour se rattraper sur les montants enlevés lors de la négociation. Déterminez le prix final avant de parler de votre véhicule d’échange.
Il est important d’être réaliste au moment de la négociation. Il est faux de penser que les concessionnaires ont des milliers de dollars qui peuvent être enlevés du prix de départ, mais il y a certainement une marge de manœuvre pour tous les véhicules, sauf les plus populaires.