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Critique BD : Moréa, tome 8 – Le temps de la fin

Initialement créé par Christophe Arleston et Thierry Labrosse, Moréa est une série qui a bien évolué depuis la parution de son premier tome, en 2000. C’est maintenant Latil (scénario) et Libessart (dessin) qui sont aux commandes des aventures de la belle et redoutable rousse. Ce huitième tome, Le temps de la fin, montre qu’elle est loin de vouloir prendre sa retraite. 

Dans cet épisode, la séduisante dirigeante de la DWC va tenter, une fois de plus, de déjouer les plans d’Immaros, son ennemi juré et leader des anges. Celui-ci menace de libérer un virus qui pourrait faire beaucoup de victimes. Sa quête la mènera notamment dans une arène clandestine où elle devra affronter la championne en titre d’un sport qui s’apparente aux arts martiaux mixtes. 

Moréa ne pourra pas toutefois agir comme bon lui semble. Elle va devoir faire attention à une enquêteuse qui pourrait la remettre derrière les barreaux, mais aussi se méfier d’un journaliste qui enquête sur un dossier qui pourrait lui nuire. Bref, elle devra agir avec subtilité, ce qui n’est pas forcément sa spécialité…

Du plaisir plus les yeux

Une chose est sûre, si vous trouvez Moréa sexy, vous serez servi dans ce huitième opus! Le dessinateur ne se gêne pas pour nous la montrer plus d’une fois en tenue d’Ève ; parfois, même, sans trop de raisons. 

L’un des meilleurs exemples, c’est quand elle doit prendre une espèce de portail pour se téléporter dans un vaisseau. Eh bien, elle est obligée d’enlever tous ces vêtements pour que ça fonctionne. Comme quoi, Libessart s’est vraiment creusé la tête pour tenter de trouver une façon originale de dévêtir son héroïne! 

Du côté de l’intrigue, les fans de la série auront droit à quelques rebondissements, ce qui permet d’apporter, en même temps, du dynamisme à l’oeuvre. Je n’en divulguerai pas davantage à ce propos. Il faudra lire Le temps de la fin pour en savoir plus!

Cela m’amène à dire que ce huitième tome s’adresse clairement aux fans de la première heure ou, en tout cas, à ceux qui ont connu la série après le départ de Thierry Labrosse. L’histoire de Moréa est assez complexe et seuls les anciens lecteurs seront capables de connaitre ses motivations et comprendre tout le chemin qu’elle a parcouru. Latil tient pour acquis que les lecteurs ont déjà lu les autres albums.

Par ailleurs, si vous avez lu La fureur des anges, à sa sortie, je vous suggère d’en refaire une petite lecture rapide. Moi-même, il y a des choses que j’avais oubliées.

Verdict 

Le temps de la fin ne va pas révolutionner l’histoire de Moréa, même si le scénario nous surprend à quelques reprises, ce qui est très apprécié. Si vous aimez la série, vous aimerez probablement ce 8e épisode. Dans le cas contraire, ce n’est pas avec cet opus que vous allez changer d’avis. 

Moréa, tome 8 – Le temps de la fin 

Latil et Libessart 

48 pages 

Soleil

Cote : 3,5 étoiles sur 5.

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