essai routier de la Nissan 370 Z

Pas par la puissance, vous l’aurez compris, puisque la Nissan 370Z, dans sa version la plus dépourvue, est doté d’un moteur V66 3,7 offrant un très raisonnable 332 chevaux. Malgré tout, en comparaison de la nouvelle génération de super voiture, cela peut sembler un peu juste.

En fait, c’est surtout la prestance et l’assise de la voiture qui lui donne cette allure musclée. Basse, large et solidement ancrée dans le sol, avec ses phares

Une conduite unique

Ne vous méprenez pas. Plus de 330 chevaux sont bien suffisants pour apprécier le plaisir de la route et de la conduite au volant de la Z. Jumelé, dans la version de base, à une boite de vitesse 6 rapports, il se démène avec un enthousiasme communicatif.

Surtout que la boite de vitesse offre des rapports courts, précis et agréables, alors que les suspensions et les freinages permettent de coller littéralement à la route.

Je l’admets, je suis mauvais juge quand vient le temps de parler de la 370Z. Même si j’admire le style et que je respecte la conduite, je continue de la trouver intimidante. Sa tenue de route n’est pas aussi précise que je pourrais le souhaiter et la direction me donne la sensation de manquer de précision quand vient le temps d’affronter des trajectoires un peu plus exigeantes.

Ce qui, vous l’aurez compris, est totalement subjectif comme jugement, biaisé que je suis par l’impression de lourdeur et de grandes dimensions que procurent la Z. Une sensation moins fortement ressentie lorsqu’on conduit la déclinaison Nismo, mais il faut évidemment y mettre le prix.

Abordable et agréable

Car il faut le dire, la Nissan 370Z devient une bête de sport abordable. Pour 2016, la voiture elle-même ne subit aucun changement physique. Mais sa facture, elle, se transforme radicalement, plongeant littéralement sous la barre des 30 000$.

Tout cela pour une voiture qui dispose, malgré tout, d’une liste d’équipement assez intéressante même en version de base, mais qui se compare surtout avantageusement face aux autres sportives du genre que sont les Subaru BRZ (agréable mais moins puissante) ou la Hyundai Genesis Coupe.

Intérieur plus exigeant

L’habitacle de la 370Z est un peu étriqué pour des personnes de grande, ou de forte taille (disons que comme moi, on pourrait parler d’horizontalement différent). Si vous êtes dans la moyenne, vous trouverez l’espace tout à fait convenable une fois assis mais l’accès à certaines commandes est exigeant.

Il y a également divers réceptacles et compartiments pour ranger des objets. Le coffre, pour sa part, peut facilement engloutir des sacs d’épicerie pour une semaine ou encore quelques valises

Bref, jolie, assez puissante et surtout offerte à un prix plus que compétitif, la Nissan 370Z coupé est un choix inéluctable pour quiconque se cherche une voiture sport.

Préférez-vous les sportives japonaises ou américaines?

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