Le premier tome de Far Out de Gautier Langevin et Olivier Carpentier chez Lounak avait fait partie de mes coups de coeur de l’année dernière. J’attendais avec grande impatience la sortie du second tome. Alors, après l’avoir lu – que dis-je, dévoré – voici ce que j’en ai pensé.
Alors que dans le premier épisode, on mettait en place les pions, ce second chapitre passe à la vitesse supérieure. Je me « plaignais » que l’intrigue n’avançait pas beaucoup dans le premier opus, ici, c’est tout le contraire!
On retrouve toujours les mêmes drôles de robots. Ils habitent, pour rappel, sur une planète désertique qui ressemble à s’y m’éprendre au Far West terrien, à un petit détail près : il n’y a aucun humain. En fait, on se demande même où ils sont passés…
Par contre, la planète est loin d’être inhabitée! Avant l’arrivée des automates, une étrange race extraterrestre y avait déjà élu domicile. Même si elle a beaucoup souffert de la guerre que se sont livrée, par la suite, les deux races, elle est toujours bien présente. Elle va même jouer un rôle de premier plan dans ce second tome!
Sans trop vous en dire davantage sur le scénario, disons simplement qu’aucun robot ne peut approcher l'une de ces créatures, aux risques d’être infecté par un étrange virus. Et comble de malheur, le héros de la série va justement devoir les « rencontrer ».
Artistiquement, cette suite est encore une fois impeccable. À mon sens, du point de vue graphique, c’est l’une des bandes dessinées québécoises les plus abouties. Elle rivalise même aisément avec les ténors du comics américain.
Tout est de haut niveau : les robots ont l’air encore plus « vivants » que des humains, les décors sont aussi recherchés que les meilleurs films d’animation, alors que les jeux d’ombre et de lumière sont tout simplement à couper le souffle. Est-ce que je vous ai dit que je la trouvais belle, cette bande dessinée?
Même le scénario m’a semblé supérieur au premier opus. La narration est plus travaillée, tandis que l’histoire est plus dynamique. On embarque dès les premières pages et on ne décroche pas tant qu’on n’a pas terminé de lire la dernière planche. Et, même là, on a envie de recommencer!
Verdict
Honnêtement, il est difficile de ne pas tomber amoureux de ce deuxième tome de Far Out. Il y a du rythme, des rebondissements et le dessin est incroyable. On sent vraiment que les auteurs ont pris en maturité et sont de plus en plus à l'aise avec leur série. Ça fait longtemps que je n’avais pas été aussi enthousiaste en parlant d’une bande dessinée. À vous procurer de toute urgence!
Far Out, tome 2
Gautier Langevin et Olivier Carpentier
80 pages
Lounak
Cote : 4,5 étoiles sur 5.