Porsche 911 GTS 2011 : la fin d'une ère, le début d'une nouvelle

Il y a quelques semaines, je me suis retrouvé au volant de la voiture que vous pouvez apercevoir sur les photos. La plupart d’entre vous l’auront reconnue, il s’agit d’une Porsche 911. Mon métier de chroniqueur automobile m’amène à conduire tout ce qui a quatre roues. Si certaines semaines, j’ai vraiment l’impression de travailler fort à conduire un bolide, je dois vous avouer qu’à d’autres moments, j’ai l’impression d’être en vacances au volant d’une voiture.
 
Et comment pensez-vous que je me suis senti au volant de cette Porsche? Ouais, en vacances!
 
Mais qu’est-ce qui fait que cette voiture est si exceptionnelle? Est-ce en raison de son nom ou de son design intemporel? Il doit bien y avoir quelque chose, non?
 
Une voiture unique 
Eh bien oui, il y a quelque chose! En fait, c’est tout. Une Porsche 911, c’est unique et c’est contraire à tout ce qui se fait ailleurs. Cela en soi, c’est magique. Mais ce n’est pas tout. Une 911, ça frise la perfection à tous les niveaux. Ça, c’est plus que magique.
 
Personnellement, j’adore le design de cette voiture. J’aime aussi sa conception unique à moteur arrière et les mécaniques produites par le constructeur sont des exemples à suivre en matière d’ingénierie.
 
Quant à l’habitacle, c’est selon moi, l’endroit où on peut faire mieux. La présentation est trop classique pour une voiture qui exige une facture dans les six chiffres.
 
Mais tout ça, ça demeure une question de goût. La subjectivité dans le domaine automobile occupe une place importante. Il faut la respecter.
 
Cependant, il y a une place où on ne peut être subjectif et c’est au niveau de l’expérience de conduite. Qu’on trouve la 911 belle ou laide à mourir, l’expérience de conduite va demeurer la même.
 
Et l’impression de vacances dont je vous faisais part tantôt, c’est au volant qu’on la ressent.
 
Expérience de conduite unique 
La 911 est l’une des voitures les plus équilibrées qui soient.  
 
Dès qu’on prend la route, on ressent une sensation tout à fait particulière. La stabilité de la voiture est franchement impressionnante. On a droit à une direction d’une précision incroyable, tellement que chaque mouvement du volant se traduit par un déplacement instantané de la voiture.
 
La boîte de vitesses manuelle à six rapports est un charme à utiliser et même la pédale d’embrayage nous transmet une sensation unique; lorsqu’on la relâche, la tension sur la pédale change et nous laisse savoir qu’il est temps… d’embrayer, si vous me permettez l’expression.
Lorsqu’on amorce un virage, plutôt que de ralentir, on a envie d’accélérer. Connaissez-vous plusieurs voitures qui confèrent cette sensation? En fait, on ressent tellement bien la voiture qu’il est facile d’accélérer suffisamment pour faire déraper l’arrière sans jamais sentir qu’on perd le contrôle de la voiture.
 
Et lorsque vient le temps de freiner, il faut apprendre à repousser ses limites. La 911 nous permet de faire les pires folies.
 
J’ai eu l’occasion de conduire un exemplaire similaire à cette voiture sur le circuit de Mosport, en Ontario. L’expérience est tout simplement grisante. Après ce genre d’expérience, on comprend pourquoi plusieurs propriétaires de Porsche se réunissent le week-end afin de se donner un peu de temps en piste. Cette voiture a été conçue pour être conduite sur un circuit.
 
Imaginez le plaisir.
 
L’année 2011 marque la dernière pour le modèle actuel de la 911. Habituellement, lorsqu’une voiture en est à sa dernière année, on a hâte de la remplacer. Dans le cas qui nous concerne ici, c’est loin d’être le cas. Seule l’assurance de savoir que sa remplaçante sera probablement encore meilleure nous permet de respirer.
 
Pour en apprendre plus sur l’édition actuelle de la 911 et sur celle qui est appelée à la remplacer, je vous invite à consulter mon billet à ce sujet sur le site de Sympatico auto à l’adresse suivante :
 
http://auto.sympatico.ca/essais/7546/porsche-911-2011-l-art-de-bien-tirer-sa-reverence