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La silhouette du nouveau Sportage est ce qui attire le regard au premier coup d’œil. La partie avant, fortement arrondie, lui donne une petite allure un peu rondelette et laisse la sensation d’un manque d’agilité. Les phares, encadrant la calandre dont le dessin se rapproche de celui de la famille, donnent une petite allure de déjà-vu.
En fait, à l’arrêt, le Sportage n’a pas exactement le charme qu’on pourrait s’attendre d’un petit VUS de cette nature. Puis il prend son élan, et on oublie son allure pataude. Une fois lancé, sa silhouette prend un certain aérodynamisme, et il faut avouer que ses rondeurs sont du plus bel effet. Le Sportage en montage devient un véhicule moderne, doté d’une personnalité propre.
Bémol d’importance cependant, je suis incapable de m’habituer aux phares antibrouillards à DEL composés de quatre microprojecteurs et logés sous le pare choc avant. Heureusement, ces derniers sont réservés à la version haut de gamme SX, alors que les autres versions optent pour les projecteurs ronds plus traditionnels, certes, mais plus réussis à mon sens.
Performance dynamique
Alors que la silhouette laissait présager un peu de lourdeur dans le mouvement, c’est exactement le contraire que propose le nouveau Sportage. La mise en place d’un châssis 38% plus rigide élimine toute prétention à la torsion. L’ajout de suspensions mieux pensées, et d’’une direction électrique nettement plus précise confère à l’ensemble un dynamisme jamais atteint chez un Sportage.
Mieux encore, trois modes de conduite différents peuvent être sélectionnés. Ils affectent alors la réponse de l’accélérateur, le régime moteur et la sensibilité de la direction. Alors qu’en mode Eco, la puissance semble étouffée par l’économie de carburant ce qui est idéal pour une conduite urbaine, en mode normal, le Sportage se comporte avec une certaine aisance. En mode sport cependant, on ressent vivement le changement même dans le siège du passager.
Sous le capot de ce Sportage, un moteur 4 cylindres de 181 chevaux que Kia partage aussi avec bon nombre d’autres modèles. Un moteur qui s’est avéré plus que suffisant dans toutes les conditions, incluant les montées les plus abruptes.
Les plus soucieux de puissance opteront probablement pour le moteur 2,0 litres turbo que l’on retrouve aussi dans l’Optima et le Kia Sorento. Offert uniquement sur la version la plus dispendieuse, la SX, cette motorisation, bien qu’affichant 237 chevaux, n’a pas fait la preuve de sa nécessité. En résumé, je suis davantage fan du plus petit moteur.
Un bon mot pour la traction intégrale Dynamax qui calcule intelligemment la répartition de la puissance aux quatre roues. Mis à l’épreuve dans un sentier mi-boueux mi glacé, le système s’est montré rapide et sans compromis. Notons que le Sportage est quand même disponible avec une simple traction avant.
Mieux équilibré, plus amusant et plus dynamique que jamais, le Kia Sportage a tout ce qu’il faut pour atteindre un nouveau sommet de ventes. Petit conseil d’ami : optez pour les versions de milieu de gamme. Les technologies de sécurité offertes dans haut de gamme dans une version beaucoup trop dispendieuse pour rien ne valent pas l’investissement.
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