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Le nom Doom vient d'un film avec Tom Cruise
Saviez-vous que le nom Doom est relié à un film mettant en vedette Tom Cruise ? En effet, dans une entrevue, John Carmack a révélé que le nom de la série est inspiré d'une réplique du film The Color of Money.
Dans l'une des scènes, qui est l'une des préférées de Carmack, le personnage de Tom Cruise sort sa valise dans une salle de billard. Lorsqu'un autre personnage lui demande ce que la valise contient, Cruise répond simplement: "Doom" avec un sourire avant de répandre le chaos dans la place. Le nom de la série venait d'être trouvé !
Doom était un mélange de deux classiques de l'horreur
Lorsque l'équipe d'id Software a eu l'idée de Doom, les producteurs voulaient en faire un mélange entre deux films d'horreur bien connus. Ainsi, les créateurs de Doom voulaient mélanger la science-fiction d'Aliens (film qu'ils pensaient d'ailleurs utiliser avant que les négociations avec 20th Century Fox n'échouent) avec l'horreur ainsi que le scénario de Evil Dead. Rappelons que dans ce dernier, un homme invoque par mégarde des morts-vivants avant de les combattre.
La scie à chaîne de même que le fusil à pompe de Doom sont d'ailleurs des clins d'oeil à la franchise Evil Dead, dans laquelle le personnage principal affectionne particulièrement ces armes.
Les premiers Doom ne contenaient pas beaucoup d'armes
Si personne ne peut nier que Doom a révolutionné le monde du jeu de tir à la première personne, disons qu'en y rejouant aujourd'hui, on peut se rendre compte que le nombre d'armes qu'on y utilisait n'était pas énorme. En fait, les trois premiers jeux de la franchise (Doom, Doom II et Final Doom) n'offraient que sept armes !
Ainsi, dans les premiers Doom, vous ne pouviez vous défendre contre les forces de l'enfer qu'en employant le Pistol, Shotgun, Double-Barreled Shotgun, Chaingun, Rocket Launcher, Plasma Rifle et le lourd BFG 9000. C'était limité, mais tellement divertissant !
Doom n'était l'oeuvre que de quelques individus
Parfois, ça ne prend pas une grosse équipe pour concevoir un classique du jeu vidéo. Doom en est l'exemple parfait puisqu'à l'origine, seulement 15 personnes ont travaillé sur le jeu. À leur tête, on retrouvait trois légendes du jeu vidéo, à savoir John Carmack (programmation), John Romero (design des niveaux) et Tom Hall (conception de l'univers).
Carmack a d'ailleurs été le principal artisan de Doom. En effet, il a dû concevoir Doom en solitaire au tout début puisque ses collègues étaient occupés à développer The Spear of Destiny, la suite du jeu Wolfenstein 3D.
Doom devait être un jeu bien plus complexe
Je viens tout juste de vous dire que Tom Hall a conçu l'univers de Doom. C'est vrai, mais la majorité de ses idées n'ont pas été retenues par John Carmack pour être inclues dans le jeu. En fait, à l'origine, Hall voulait créer un univers beaucoup plus complexe que ce à quoi on a eu droit.
Dans son document Doom Bible, Hall voulait que l'action de Doom prenne place sur une base militaire située sur une planète extra-terrestre. Soudainement, des créatures de l'enfer seraient apparues afin de semer le chaos. Quatre héros auraient été jouables, chacun possédant ses propres habiletés. Des voyages entre la planète et l'enfer auraient été possibles et, éventuellement, le monde extra-terrestre aurait été détruit. Votre personnage aurait alors été tenu responsable et envoyé en prison.
On est loin du Doom qu'on a connu !
Doom était un jeu gratuit
Le tout premier Doom n'était pas payant, du moins en partie. En effet, le jeu était constitué de trois épisodes comportant plusieurs niveaux. Le premier de ces épisodes était totalement gratuit de sorte qu'id Software vous permettait de l'essayer avant d'acheter le jeu complet. Néanmoins, cette version sans frais n'offrait pas les fusils Plasma Rifle et BFG 9000.
À l'époque, pour obtenir les deux autres épisodes et ainsi le jeu, il fallait débourser 40$.
Doom était plus que populaire
En 1995, Doom a atteint une telle popularité que les développeurs d'id Software ont dû se pincer. Selon des données de l'époque, Doom était tellement en demande qu'il était plus installé sur des PCs que le logiciel d'exploitation Windows 95 !
À ce moment, Bill Gates a pensé acheter id Software. Or, Microsoft a plutôt décidé de concevoir une version de Doom pour Windows 95 nommée Doom 95 afin de vendre le système d'exploitation comme une plate-forme de jeu. Microsoft aurait mieux fait de concentrer tous ses efforts à livrer un système d'exploitation plus stable. Juste le nom Windows 95 me rappelle les nombreux crashs que j'ai dû endurer…
Le héros de Doom a longtemps été sans nom
Jusqu'en 1995, le héros de Doom n'avait pas de nom et c'était voulu. En ne donnant pas une réelle identité au personnage, id Software voulait accentuer l'impression que l'on jouait à un jeu de tir à la première personne.
Cela a changé vers la moitié des années '90 lors de la parution du premier roman inspiré de Doom, intitulé Knee-Deep in the Dead. On y a alors appris que le héros que l'on incarnait depuis quelques années s'appelait Flynn "Fly" Taggart.
Doom était vu comme une perte de temps, même par id Software !
En fait, c'est une façon de parler. Lorsqu'il est paru, Doom fut un succès phénoménal à un point tel que les patrons d'entreprises voyaient le jeu comme une énorme perte de temps pour leurs employés. Plusieurs de ces derniers ne pouvaient s'empêcher d'y jouer sur l'heure du dîner, voire sur leurs heures de bureau.
id Software a également dû conjuguer avec ce problème chez ses membres. En effet, le PDG d'id Software, Jay Wilbur, a affirmé au Washington Post qu'à un certain moment, la direction a dû rencontrer certains employés afin de leur parler de leurs pertes de temps reliées à leurs sessions intensives de Doom. Apparemment, les projets d'id Software n'avançaient plus, conséquence de l'un de leurs premiers succès !
John Carmack a menacé de quitter id Software !
Avant qu'id Software ne commence à travailler sur Doom III, le studio avait un autre projet en chantier. Le problème est que son plus talentueux concepteur, John Carmack, n'était nullement impressionné par ce que l'équipe était en train de construire.
Conséquence: Carmack a réuni l'équipe et a menacé de quitter id Software si on n'abandonnait pas ce mystérieux projet au profit de Doom III ! En clair, pour Carmack, c'était Doom III ou un douloureux divorce avec le studio auquel il fut toujours associé !
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