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Mécaniquement, la Rolls Royce Wraith est une véritable bombe : V12 turbocompressé, développant la bagatelle de 624 chevaux, jumelé à une boite automatique 8 vitesses d’une douceur sans complexe. Imaginez, une voiture pesant 2240 kilos, mesurant un peu plus de 5,2 mètres de longueur et près de 2 mètres de largeur, est capable d’accélérer jusqu’à 100 kilomètres à l’heure en seulement 4,6 secondes. C’est comme de prendre place dans un de ces trains super rapides qui accélèrent sans jamais vraiment faire sentir leur puissance.
Mais voilà, la différence provient plutôt de l’esprit même qui habite la voiture. Car on ne conduit pas une Rolls Royce comme une simple voiture : c’est une véritable expérience.
Le gabarit de la voiture elle-même en impose, mais c’est sa qualité de finition, et son spectaculaire confort qui la rendent unique en son genre. Il faut le dire, la Rolls Royce Wraith est la version coupé des Rolls Royce. Concrètement, cela signifie physiquement une ligne de toit fuyante vers l’arrière, deux portières d’immenses dimensions, mais une calandre et un capot allongé comme seules les Rolls Royce ont le secret.
Cette calandre, c’est la grille distinctive de la voiture. Comme il se doit, elle est surmontée d’une petite figurine baptisée Spirit of Ecstasy argentée, autre signe unique à la marque britannique (qui est aussi disponible en cristal rétroéclairé, mais pour laquelle il faudra compter quelque 10 000$ de plus).
Véritable salon
Dès l’accès à bord, au moyen de portes suicides (c’est-à-dire ces portières qui s’ouvrent à l’envers des portières régulières), on tombe dans un autre monde. L’exceptionnelle qualité d’assemblage, jumelée à des matériaux haut de gamme, est sans reproche. Le seul tapis de sol, par exemple, est d’une exceptionnelle épaisseur, au point où mes passagers ont tous ressenti le besoin d’y toucher pied nu.
Le tableau de bord est sobre et classique, malgré les touches de modernisme apportées par l’aluminium présent dans notre modèle d’essai. Les sièges sont confortables et l’habitacle fortement insonorisée, la randonnée s’effectuant dans un silence quasi religieux. Au point où, à moins d’une très vive accélération qui fait vibre le moteur, il faut regarder l’odomètre pour se rendre compte à quelle vitesse on roule.
Le système multimédia et son affichage sont le signe évident de l’appartenance de de Rolls Royce à BMW, puisque l’affichage y est identique, et les commandes similaires, à l’exception d’une molette logée dans la console centrale aux couleurs de Rolls Royce.
Bien qu’il s’agisse d’un coupé, l’espace arrière est immense, le coffre caverneux à souhait, les suspensions adaptives bien conçues. Seule la direction est un peu anodine, dans la mesure où elle ne transmet que peu d’informations sur la conduite.
Dernier détail : notre voiture d’essai était dotée du ciel étoilé, une option qui permet de loger dans le plafond de la voiture des lumières DEL reproduisant une constellation. Le tout peut sembler n’être qu’un gadget, mais il prend tout son sens quand on roule le soir avec ces lumières en fonction.
Conduire une Rolls Royce Wraith est une véritable expérience… que je suis prêt à revivre n’importe quand.
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