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Humour : Carey et Corey, Price a un frère jumeau!
Année 2005, jour de repêchage. Le CH sélectionne Carey Price avec le 5e choix. Ce jour-là, l’organisation pense avoir réglé le problème de gardien de but pour les 15 prochaines années. Mais après que le no 31 a pris la photo officielle, serré la main de tout l’état-major du club et fait 18 entrevues en répondant aux trois mêmes questions, alors que l’attention médiatique est retombée, voilà qu’un nigaud à moitié soûl arrive de nulle part et lui saute dans les bras en disant : « Yeah mon frère! On va les avoir les frogs! » juste avant de vomir sur Bob Gainey. C’est alors que Carey, rouge de honte, s’est retourné vers ses patrons et a dit : « Voici mon frère jumeau Corey. » Le CH venait de s’embarquer dans toute un galère…

Voyez-vous, j’ai mis la main sur le dossier médical de Carey grâce à mes contacts dans le milieu du vol d’identité. Le diagnostic est sans appel : il a une malformation au cÅ“ur. En effet, celui-ci est trop petit (certaines mauvaises langues disent même qu’il n’en a pas) et Carey ne peut garder les buts plus de 40 minutes par match sans ressentir des étourdissements. Pour pallier cette faiblesse, les deux frères ont décidé de faire comme dans le film The Prestige et de vivre la même vie en tant qu’une seule personne. Ce système a fonctionné à tous les échelons du hockey. Le seul problème : Corey a une personnalité problématique qui gère très mal le succès. Quand Carey a commencé à être remarqué par les dépisteurs de la LNH, son frère a sauté une coche, se surnommant « Super Superman » ainsi que « le dieu avec des pads Â» ou « le pire cauchemar de Wayne Gretzky, même pire que sa fille ». Depuis, il est un alcoolique fini, un coureur de jupons de niveau olympique, un « sniffeux » de coke que son pusher surnomme Electrolux et un amateur de combat à mains nues dans la ruelle; bref, Corey est rarement en état de garder les buts, ce qui a donné lieu à une fin de saison atroce et des performances honteuses en séries.  

Quand les dirigeants du CH ont compris la situation, il était déjà trop tard pour reculer. Ils ne pouvaient pas l’échanger sans que les autres DG ne se posent des questions. Ils ne pouvaient pas choisir un autre gardien, car ils auraient eu l’air caves. Et ils ne pouvaient tout simplement pas avouer publiquement que leur seul choix top 5 depuis Petr Svoboda en 1984 venait d’être gaspillé sur un goaler au cÅ“ur gros comme celui d’une fillette de 8 ans et son frère jumeau un peu débile. Pour ne pas devenir la risée de la ligue, ils ont tout bonnement étouffé l’affaire et gardé le tout secret le plus longtemps possible. J’ai voulu poser une question sur le sujet à Marc Bergevin lors de son bilan de saison, mais on m’a fait remarquer que ma carte de presse « Affairedegars.com » ne donnait même pas accès au comptoir à hot-dog, vu qu’elle était découpée dans une boîte de Kraft Dinner et dessinée au crayon de cire. Va falloir que mon fils de 6 ans s’améliore en bricolage si je veux avoir des scoops.  

L’avenir nous dira si Carey et Corey vont réussir à devenir un gardien d’élite dans la LNH. Pour le moment, j’suis ben content que le frère de Peter Budaj joue au soccer.

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