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Lifehouse – L’album Almeria : du renouveau !

Pour d’abord vous remettre la musique de Lifehouse en tête, voici 3 clips:

1- Hanging By A Moment (2001) de l’album «No Name Face».
2- Spin (2002) de l’album «Stanley Climbfall».
3- You And Me (2005) de l’album «Lifehouse».

Maintenant que vous avez replacé la formation, parlons de ce nouveau disque : Almeria. Je vous conseille premièrement l’édition «deluxe» du disque, qui contient 14 titres.

Un des reproches qui était adressé à ce groupe était son manque de polyvalence, particulièrement au niveau de la voix du chanteur (Jason Wade), qui a toujours semblé assez limitée. Cette fois, le groupe a décidé de répondre à ses détracteurs. Et la meilleure façon de le faire, c’est de répondre en musique, avec un album solide. C’est ce qu’ils ont fait.

PLUS DE NUANCES, DE COULEURS ET DE SUBTILITÉS

Dès les premières secondes de la chanson d’ouverture : Gotta Be Tonight, il apparaît clair que le groupe a voulu aller ailleurs, tout en ne s’éloignant pas trop de sa base. C’est là que les subtilités entrent en jeu. Quelques intonations différentes, quelques arrangements plus soignés. Ce qui est réussi. Jason Wade se permet même de chanter avec plus d’assurance, de puissance en quelque sorte. Il pousse même la note un peu plus haute quelquefois. Encore là, ça fonctionne, car on sent le vent de nouveauté, cette énergie renouvelée. Au niveau de la section rythmique, il y a aussi plus de variations.

Cela dit, n’allez pas croire qu’on ne reconnaîtra plus la musique du groupe, bien au contraire. Leur univers pop-rock, la construction de leurs chansons, la recette Lifehouse est toujours présente. Ce qui est aussi intéressant, c’est que le groupe n’excelle pas que dans les ballades (Slow Motion, Aftermath et Always Somewhere Close). Il se paye aussi la traite sur des morceaux qui bougent plus, dont le premier simple en compagnie de Natasha Beddingfield, l’excellente BETWEEN THE TEARDROPS. Je vous invite à cliquer ici pour visionner le vidéoclip et vous faire l’oreille à la chanson. Vous remarquerez aussi une différence notable dans les arrangements vocaux tout au long de l’album. Et c’est bien fait.

Mes coups de coeur : Only You’re The One et Nobody Listen.

Un disque fort intéressant, même s’il n’est pas en voie de recevoir beaucoup «d’exposure».
Note : 8 sur 10.

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