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Les performances notables en saison régulière
Paul Byron a conclu la campagne au second rang des francs-tireurs du CH avec ses 22 buts. Il a rendu de précieux services aux deux entraîneurs qui ont piloté le club montréalais en 2016-2017. Toutefois, sa production offensive étonnante démontre la faiblesse de l’attaque du Tricolore, il n’est pas souhaitable de voir un joueur de 3e trio être le 2e meilleur buteur de son équipe…
Outre Max Pacioretty qui a récolté 35 filets, quatre autres athlètes sont parvenus à avoir un impact digne de mention en zone offensive : Alexander Radulov et Artturi Lehkonen, chacun revendiquant 18 buts, ainsi qu’Alex Galchenyuk et Shea Weber qui ont tous deux touché la cible à 17 reprises. Dans le cas de Weber, c'est à la hauteur des attentes placées en lui, tandis que Lehkonen représente une belle surprise. De leur côté, Radulov et Galchenyuk ont quelque peu déçu, particulièrement ce dernier dont la production est passée de 30 à 17 filets.
À sa défense, Galchenyuk a raté une vingtaine de matchs en raison d’une blessure, s’il avait évité la clinique, il avait le rythme pour cumuler 59 points en 82 parties, ce qui l’aurait positionné comme le deuxième pointeur du CH. D'ailleurs, il vient en tête du club pour les points produits par tranche 60 minutes avec 2.72, devant Pacioretty (2.59) et Radulov (2.33).
Nathan Beaulieu a été lui aussi fortement critiqué tout au long de la saison, mais il a terminé avec le troisième meilleur différentiel chez les défenseurs montréalais, tout en récoltant autant de points (28) que Jeff Petry et il s’est imposé en supériorité numérique en amassant 12 points, soit le même total que Markov!
Shea Weber a inscrit douze de ses 17 buts en avantage numérique, il a mené son club avec 22 points dans cette situation de jeu. On doit également noter que Galchenyuk a accumulé 15 points avec l’avantage d’un homme, deux de plus que son capitaine, et ce, malgré un temps d’utilisation à 5 contre 4 beaucoup plus limité.
Il ne fait aucun doute que la force du Canadien réside dans sa défensive et sa capacité à repousser les attaques adverses. Principalement lorsque Weber est sur la surface de jeu. Le défenseur a été le plus fiable parmi tous les patineurs de la LNH ayant passé au moins 750 minutes sur la patinoire à 5 contre 5. Il était sur la glace pour seulement 1,27 but par tranche de 60 minutes.
Les ajouts de la date limite
Marc Bergevin a stabilisé sa brigade défensive tout juste avant la date limite des transactions en obtenant Jordie Benn, et il a ajouté du poids et un certain caractère à son alignement avec les acquisitions de Steve Ott, Dwight King et Andreas Martinsen. L’arrivée de Brandon Davidson n’a pas réellement eu l’impact souhaité.
Les derniers préparatifs
Lundi matin, lors de l’entraînement matinal du CH, Galchenyuk patinait à la gauche de la quatrième ligne, tout en se retrouvant au centre de la seconde unité d’avantage numérique.
Claude Julien avait donc préféré confier un rôle plus important à King à égalité numérique! On ne peut que croire que le pilote a voulu lancer un message clair à son jeune attaquant.
Torrey Mitchell, Brian Flynn et Michael McCarron ne semblaient pas être dans les plans de Julien pour le premier affrontement.
Voici l’allure de la formation observée:
Pacioretty – Danault – Radulov
Byron – Plekanec – Gallagher
King – Shaw – Lehkonen
Galchenyuk – Ott – Martinsen
En défensive, on sait déjà qu’Alexei Emelin ne sera pas en uniforme lors du premier match de la série opposant le Canadien aux Rangers.
Andrei Nesterov a quant à lui gagné la confiance de son entraîneur et occupait le poste de 6e défenseur :
Markov – Weber
Benn – Petry
Beaulieu – Nesterov
Davidson
Les 5 clés du succès face aux Rangers
Claude Julien et son équipe se sont forgé une fiche de 16-7-1 dans le dernier droit du calendrier régulier.
Le Canadien de Montréal fait belle figure à forces égales et n’a rien à envier à ses adversaires du premier tour des éliminatoires:
Par contre, le CH devra être discipliné, puisque les statistiques avantagent largement la troupe d’Alain Vigneault lorsqu’il est question des unités spéciales:
Le succès du Tricolore reposera particulièrement sur les performances de quatre hockeyeurs; si Galchenyuk retrouve ses repères, que Beaulieu et Lehkonen jouent à la hauteur de leur talent et que Byron survit, Montréal sera en bonne position pour remporter son duel contre New York.
La situation dans laquelle se trouvent Beaulieu et Galchenyuk est fort semblable: les deux ont été sélectionnés en première ronde du repêchage, respectivement en 2011 et 2012, les deux seront joueurs autonomes avec restrictions au 1er juillet prochain et les deux devront consolider leurs rôles et justifier la hausse salariale qu’ils souhaitent obtenir.
Ils semblent être prêts à élever leur jeu d’un cran, les deux ayant marqué lors de la dernière rencontre régulière de leur club.
Galchenyuk a d’ailleurs enfilé son cinquième but en prolongation, ce qui constitue un sommet dans la LNH cette saison et ce qui égale le record partagé par Steven Stamkos (2011-2012) et Jonathan Toews (2015-2016).
Le cas d’Artturi Lehkonen n’est pas tellement différent, le choix de second tour du Canadien en 2013 a connu une excellente première année dans le circuit Bettman. Le finlandais devra poursuivre sur sa lancée en séries, son apport en attaque n’est pas négligeable.
Paul Byron est sans contredit l’une des révélations de l’année dans la LNH, ses 22 buts, son rôle au sein du trio défensif, ainsi qu’en désavantage numérique assurément influencé les résultats du Tricolore tout au long du calendrier régulier. Et sa vitesse sera nécessaire afin de contrer la défensive des Rangers.
Price, la pierre d’assise
Il va de soi que Carey Price fait partie de l'élite de la Ligue nationale de hockey, il est l’athlète le plus important de la formation montréalaise, et c'est encore plus vrai face aux Rangers.
Price n’a pas connu la défaite lors des trois dernières campagnes (7-0-0 – 1,33 – 95,4%) face à l’équipe new-yorkaise.
Depuis 2011-2012, le gardien du CH est quasi parfait (11-1-0 – 0,93 – 96,8%) lorsqu’il affronte les Rangers.
C’est l’inverse pour Henrik Lundqvist qui connaît des difficultés face aux Canadiens, il n'a remporté aucun match lors des deux dernières campagnes (0-4-1 – 3,99 – 87,1%) face au Tricolore.
Et lorsqu'on combine les affrontements en saison et en séries entre les deux cerbères, Price domine son homologue!
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