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1642 : le premier printemps de Ville-Marie
Clin d’œil au 375e anniversaire de Montréal cette année, la nature a de la suite dans les idées. En effet, lors du premier Noël de la jeune colonie de Ville-Marie le 25 décembre 1642, le fleuve St-Laurent menace et l’eau atteint les portes du fort Ville-Marie situé à la Pointe-à-Callière. C’est à ce moment que Paul Chomedey de Maisonneuve promet au Ciel d’aller planter une croix au sommet du Mont Royal si les eaux se retirent. Miracle ou adon, les eaux se retirent et le 6 mai 1643, à la fête des Rois, Maisonneuve plante sa croix sur le Mont Royal comme promis. C’est pourquoi il y a toujours une croix sur la montagne, pour souligner cet événement dramatique de la jeune histoire de Montréal.
1886 : la pire inondation de Montréal
Au printemps 1886, le 17 avril pour être précis, il y a embâcle sur le fleuve et le niveau du St-Laurent augment rapidement. Très tôt, l’eau monte dangereusement et l’évacuation par charrettes s’effectue prestement. Le niveau de l’eau atteindra 8 à 10 pieds de haut à la Pointe St-Charles. Il s’agirait de la pire inondation de l’histoire montréalaise.
Inondation de 1886 à Montréal. La pire de son histoire…
1996 : Le Déluge du Saguenay
Plus près de nous maintenant, plusieurs se rappelleront le déluge qui s’est abattu non pas au printemps, mais en plein été! Entre le 19 et le 21 juillet 1996, dans la région du Saguenay, des conditions météorologiques favorables ont mené à des chutes de plus de 250mm d’eau soit le double de ce la région reçoit habituellement en juillet au complet. Le réseau hydraulique fut alors surchargé et les barrages, mal préparés à cette situation exceptionnelle, déborderont à plusieurs endroits. Le plus célèbre est le barrage de Portage-des-Roches où la crue soudaine des eaux forcent les autorités à ouvrir les vannes afin d’éviter que le barrage ne cède. Cette eau envahira la ville de Chicoutimi causant 10 décès et pour des millions de dommages. La petite maison blanche au milieu des eaux a marqué l’imaginaire collectif québécois en survivant à tout ceci.
2011 : La Richelieu sort de son lit
Suite à un hiver particulièrement neigeux dans le versant du Vermont et de l’état de New York, la fonte des neiges apporta vers la sortie du Lac Champlain un surplus d’eau qui causa une importante inondation dans la région de la rivière Richelieu, en particulier dans la région de St-Jean-sur-Richelieu, une zone densément peuplée qui fit des milliers d’exilés. Les eaux prirent près de deux mois à se retirer complètement et on dut faire appel aux Forces armées canadiennes pour aider les sinistrés dans l’une des grandes inondations modernes.
2017 : l’Outaouais et Montréal y « goutte »…
Les pluies incessantes du printemps provenant principalement du St-Laurent mais surtout de la rivière aux Outaouais ont créés des situations de débordement dans la région de la Capitale nationale et sur les rives du St-Laurent et ce, jusqu’à bien plus loin de Montréal qui est pas mal touchée. Ce qui accentue cette inondation importante, c’est la densité de population de la région; on est au cœur de la région la plus peuplée du Québec. Ici aussi, l’armée a été appelée en renfort afin d’évacuer les gens, installer des sacs de sable et surveiller les zones évacuées. Espérons que ça ne dure pas deux mois…
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