Premièrement, pour vous remettre Blue October en tête, visionnez le clip de la chanson Hate me.
Deuxièmement, disons tout de suite que ce nouveau disque manque cruellement d’originalité, mais qu’il livre la recette du groupe d’une façon honnête et fidèle, et qu’il plaira aux fans.
Le charme de cette formation réside dans son sens des mélodies, mais aussi dans la voix du chanteur Justin Furstenfeld. Ces éléments sont toujours présents, et on sent que les gars ont mis beaucoup d’efforts dans leur travail pour livrer un album qui leur ressemble. La recette ne surprend plus, le disque est somme toute assez soft, peut-être trop. D’ailleurs, les morceaux qui bougent plus sont les moins réussis (Hard Candy par exemple). Par contre, les arrangements sont vraiment solides, même si on beurre un peu trop dans les effets quelques fois.
Nous vous proposons aussi, via le clip ci-dessus, d’entendre notre coup de cÅ“ur, la chanson Angels In Everything qui, je l’espère, sera un single.
Les gars continuent d’expérimenter différentes façons de faire, comme en témoigne Débris, une des meilleures du disque, qui fait près de 7 min et qui a un style « Peter Gabriel-esque » (surtout sur le plan de la voix, des intonations et de la structure).
On dit parfois que le 7e disque est crucial pour un groupe; cette fois, ça semble sans importance. C’est un peu comme s’ils nous disaient : « Voilà qui nous sommes, ce que nous faisons comme musique, tant mieux si vous aimez, nous y avons mis tous nos efforts; si vous n’aimez pas tant pis, on fait de la musique pour ceux qui nous aiment. » On n’a pas l’impression qu’ils cherchent à tout prix le succès commercial, mais on sent qu’ils ont le désir de plaire. Il est peut-être aussi temps pour eux d’oser un peu plus et de sortir de leur zone de confort pour poursuivre leur évolution; c’est ce qu’ils avaient fait en 2006 lors de la sortie de Foiled….