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Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler d’Éric Salvail et de ses comportements déplacés et ses nombreuses inconduites sexuelles, mais on est tout de même surpris par ces nouvelles révélations. Plusieurs plaintes ont été formulées contre lui à ce jour, mais une seule a été retenue. En plus de se faire montrer la porte par toutes les entreprises qui l’employaient, Éric Salvail a disparu de la scène publique québécoise dès que les premières révélations sont sorties et il ne s’est jamais prononcé publiquement à cet effet. S’il est reconnu coupable de ces nouvelles accusations, il est passible de plusieurs années de prison. Il a été relâché et devra comparaître le 15 février prochain.
Ce qui soulève un questionnement pour plusieurs dans cette histoire, c’est pourquoi maintenant? Plus de 20 ans après ces supposés gestes commis.
Aux États-Unis, il existe le «Federal Statute of Limitations» qui dispose d’un temps limite pour déposer des accusations contre un crime commis dans le passé. Il s’agit d’un temps maximal de 5 ans après le soi-disant crime. Évidemment, quelques exceptions sont exemptes de cette limitation, comme les cas de meurtres, de terrorisme ou de pédophilie. Devrions-nous avoir ce genre de système judiciaire également au Canada?
Ceci est la question du jour, devrait-on pouvoir bénéficier d’une certaine immunité pour des gestes à caractère criminel commis il y a plus de 20ans?
Quoi qu’il en soit, si Éric Salvail est reconnu coupable de ces gestes, il devra vivre avec les conséquences, dont le fait, notamment, de sa carrière qui s’est écroulée à la suite de ces allégations et qu’il se retrouvera peut-être derrière les barreaux.
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JUSTICE : ÊTES-VOUS VRAIMENT INNOCENT AVANT D'ÊTRE RECONNU COUPABLE D'UN CRIME?