C’est fou comme le marketing a pris le dessus sur la quantité et la qualité. Regardez la vidéo de cette mère qui achète le plus beau et le plus gros. L’emballage serait-t-il une astuce attrape-nigaud?
Et que dire du petit gâteau dans un petit sac individuel, que vous achetez dans une petite boîte individuelle, qui arrive dans une plus grande, qui était sur une palette avec plein d’autres et avant cela dans un conteneur avec plein de grandes boîtes. Les petits laits au chocolat dans des contenants de plastique de 250 ml en paquets emballés par douzaine qui étaient dans une boîte de carton qui était sur une palette…
En fait, c’est toute une industrie qui vient chercher dans nos poches son financement via la vente de produits. Elle remplace en quelque sorte une partie de la valeur du produit que nous achetons pour de l’emballage, « matières polluantes et inutilisables par le consommateur ». Au moins, les sacs d’épicerie pouvaient nous servir à ramasser la crotte de chien, il suffisait de les fabriquer en plastique biodégradable pour régler le problème. Et nous, pas très forts, on embarque dans ce marketing et on en redemande, car on choisit, pour plusieurs, le plus individuel que possible ou le plus beau.
De nos jours, pour mettre un produit dans un magasin à grande surface, il faut planifier toute une stratégie de marketing et d’emballage, car c’est ce qui est vendeur. Mais quel gaspillage d’argent et de ressources, quelle pollution inutile de l’environnement.
Alors je lance un cri du cœur au boycottage de tout ce qui est suremballé!
Achetez des aliments en plus grande quantité et utilisez-les plus rapidement, congelez-en une partie. Cherchez les produits vendus en vrac, les articles dénudés d’emballage… Par pitié, n’achetez pas des clous emballés individuellement!