Ainsi, 60 % des répondants admettent que cette date limite se veut une source de stress pour eux.
Cette anxiété serait liée au fait que presque la moitié (49 %) des épargnants font une cotisation unique à leur REER en fin d’année plutôt que de cotiser de petites sommes régulières tout au long de l’année. Plus de la moitié (54 %) des Canadiens affirment pourtant qu’ils se sentiraient moins stressés s’ils se servaient d’un programme d’épargne continue (PEC) pour cotiser de plus petites sommes à leur REER, plus régulièrement, tout au long de l’année.
« Le malaise qu’ils ressentent à l’égard de la date limite de cotisation au REER est compréhensible puisque les Canadiens ont d’autres priorités financières à gérer, comme le remboursement de leur hypothèque. Il est néanmoins possible de gérer et d’atténuer ce stress. Par exemple, en établissant un programme d’épargne continue, on peut atténuer les craintes de devoir amasser d’un coup une somme substantielle pour pouvoir cotiser à son REER avant la date limite », indique Marlena Pospiech, directrice principale, Planification du patrimoine, BMO Groupe financier.
Profitez des offres spéciales : Recherchez les offres spéciales proposées par vos institutions financières pour vous inciter à établir un PEC ou pour obtenir une bonification légère du taux d’intérêt offert sur un certificat de placement garanti (CPG), par exemple.
Prévalez-vous des avantages fiscaux : Selon certaines modalités, l’argent que vous cotisez à un REER est déductible de votre revenu total. Une cotisation REER peut donc se traduire par une réduction de la somme à payer aux différents gouvernements, voire de permettre l’obtention d’un remboursement d’impôt.
Demandez de l’aide : Prenez un rendez-vous de suivi avec votre conseiller en sécurité financière attitré pour lui permettre notamment de revoir vos objectifs d’épargne et de retraite.
Source : BMO Groupe Financier
Image : PhotoXpress