Lors de cette conférence de presse, on a pu constater tout le respect que les médias ont pour Patrick Roy alors que tout au long du point de presse, on aurait pu entendre une mouche voler. Cela est un fait plutôt surprenant puisque la salle était tellement bondée de journalistes!
Patrick Roy a tenu à préciser comment ses 10 ans à Québec avaient passé rapidement.
Un des commentaires les plus savoureux de Casseau a été sur le fait que l’équipe avait maintenant un nouveau partisan no 1 : « Malheureusement pour certains de nos partisans, je dois dire que c’est moi qui deviens maintenant le partisan no 1 de l’équipe. » Il a par la suite précisé que malgré son départ des Remparts, il restera proche de l’équipe.
L’ancien no 33 a par la suite tenu à rendre hommage aux gens du Québec : « Peut-être que Patrick Roy a été bon pour Québec, mais je peux vous dire une chose, les gens de Québec ont été très bons pour moi », a déclaré Roy.
Patrick a confirmé ce qu’on savait déjà , soit qu’il sera présent à la table des Remparts au prochain repêchage de la LHJMQ cet été.
Il a expliqué sa décision de cette façon : « Par respect pour nos partisans et pour les membres de notre organisation. On a travaillé pendant tout l’hiver, on a mis en place une stratégie pour la prochaine saison. Pour moi, c’est important de me rendre jusqu’au bout de ce que j’ai commencé. »
Cela est une très grande marque de respect de la part de Patrick Roy pour toute l’organisation des Remparts ainsi que pour ses partisans.
Le dossier Mikhail Grigorenko, qui a tant fait jaser cet hiver à Québec, a été mentionné un peu à la blague. En effet, un journaliste lui a demandé ceci : si l’Avalanche repêchait un joueur des Remparts et que celui-ci avait le talent pour jouer immédiatement sur une quatrième ligne dans la LNH, est-ce que le joueur reviendrait à Québec ou non?
Lorsque questionné sur la pression, Roy a répondu en demandant si « pression » était un mot. Patrick n’a jamais eu peur de la pression. Il a rappelé que le hockey était surtout une histoire d’équipe et que toutes les décisions hockey doivent être prises en équipe.
Pour Casseau, son fait marquant avec l’organisation des Remparts est la conquête de la coupe Memorial lors de sa saison recrue comme entraîneur de l’équipe.
Patrick Roy ainsi que les Remparts n’ont fait qu’un depuis plusieurs années; la question est à savoir si Roy sera capable de complètement oublier son organisation ou s’il restera vraiment proche de l’équipe.
En connaissant la passion du hockey de l’entraîneur-chef de l’Avalanche, parions que Roy gardera toujours un Å“il vers son équipe de Québec. Chapeau à lui pour tout ce qu’il a fait pour les Remparts depuis 10 ans et bon succès avec l’Avalanche du Colorado!