1) Avoir des liquidités disponibles pour ses besoins quotidiens.
Le meilleur moyen de gérer son portefeuille et ses émotions durant les turbulences boursières est de s’assurer d’avoir un niveau de liquidité suffisant pour couvrir ses besoins à court terme. De cette façon, « les investissements à long terme peuvent faire ce qu’ils ont à faire », sans restreindre l’investisseur au plan financier. Ce dernier peut même trouver un certain réconfort en sachant qu’il demeure en mesure de payer son épicerie, les frais d’université à venir, par exemple, et ce, malgré les secousses du marché boursier.
2) Réviser son positionnement à long terme.
Une telle période de volatilité peut être l’occasion de faire le point et de réviser son allocation d’actifs afin de s’assurer que l’équilibre souhaité du portefeuille (actions, obligations, revenus fixes) soit aligné avec ses objectifs à long terme.
3) Se rappeler que les titres défensifs ne sont pas une sinécure.
L’or, les obligations gouvernementales et les fonds baissiers qui vendent à découvert se veulent des stratégies défensives, mais rien ne sert de s’y aventurer trop agressivement, surtout si vous détenez des fonds d’investissement qui possèdent déjà des actifs dans ces secteurs. Dans un autre ordre d’idées, certains titres boursiers sont considérés comme étant plus défensifs, et semblent avoir bien résisté aux dernières secousses : Wal-Mart (WMT-N), Coca-Cola (KO-N) et McDonald’s (MCD-N), notamment.
4) Augmenter son épargne et les sommes investies en CELI et REER.
« Cette solution semble évidente, mais le fait d’augmenter votre taux d’épargne est la meilleure garantie d’augmenter la taille d’un portefeuille » souligne Mme Benz.
Il s’agit en fait d’identifier une stratégie pour déployer progressivement l’argent épargné, en achetant lorsque les vendeurs larguent leurs actions à faible prix.
Source : A five-step checklist for turbulent markets (Morningstar)
Image : PhotoXpress