Bonjour à tous!
Désolé de mon absence si longue, j’ai été pris dans une manifestation… et je viens d’en sortir. Plus jamais je ne vais acheter du lait sur St-Denis. Et qu’est-ce que j’apprends en revenant chez moi? Les Kings viennent de battre les Devils 2 à 1 dans le premier match de la série finale de la Coupe Stanley.
Wôôôôô, time out… Les Kings? Les Devils? En finale? Voyons cibole, à quoi la Ligue nationale pense en permettant ça? Là , tout ce que le milieu sportif de la province compte de commentateurs, analystes, journalistes, chroniqueurs, gérants d’estrade, coachs de salon ou meneuses de claques de centres d’accueil passent pour des débiles profonds qui connaissent fuck all au hockey! Y’ont des jobs ce monde-là , monsieur Bettman! Comment voulez-vous qu’ils aient de la crédibilité quand ils nous prédisent qui sera le prochain entraîneur du CH? Des plans pour que certains d’entre eux nomment Bob Hartley deux jours avant qu’il ne soit nommé à Calgary! Voyez-vous où ça nous mène? C’est ça que vous voulez pour l’avenir de la ligue, des finales impossibles à prédire?
Kings contre Devils. La monarchie contre le satanisme. Aragorn contre Sauron. Bazwell, je l’savais. Hollywood est de la partie! Ben oui, y’a juste eux autres pour écrire des scénarios de marde comme ça. Le tandem NHL-Hollywood s’est réuni une deuxième fois. Y se sont plantés solide avec le film Sudden Death (film de 1995 mettant en vedette Jean-Claude Van Damme… un chef-d’Å“uvre *tousse*), mais ils veulent quand même réessayer! Ben à ça je dis NON!
Donc, afin de montrer mon opposition à ce projet, et vu que ceci n’est rien d’autre qu’un mauvais film pop corn à l’américaine en devenir, avec orgie d’effets spéciaux, explosion toutes les trois secondes, déroulement prévisible et tendance à régler tous ses problèmes personnels avec un gun, je vais vous prédire comment va se dérouler le deuxième match. Si vous voulez garder le suspense, ne lisez pas ce qui suit.
Première période : les Devils sortent en force, car Peter Deboer a présidé une messe noire dans le vestiaire avant le match. Le démon Azazel s’est d’ailleurs porté volontaire pour faire un « Zdeno Chara » à Dustin Brown. Chez les Kings, on panse les blessures de l’accident d’autobus de la veille, alors que Kopitar a fait semblant de vomir sur le chauffeur qui a ensuite embouti un panneau-réclame annonçant du Jell-O. Ils ont donc le moral dans les talons et accordent cinq buts dans les 15 premières secondes. Malgré tout, les Californiens ne se découragent pas et réduisent l’écart à trois buts avant la fin de la période, grâce à un doublé de Jeff Carter, qui vient tout juste de comprendre qu’il jouait avec un bâton du mauvais bord depuis un an.
Deuxième période : les Kings poursuivent sur leur lancée et inscrivent un but dès la mise au jeu. Le tempo du match est rapide. À la demande de Justin Williams, assis sur le banc, une plantureuse blonde lance son g-string dans la face de Martin Brodeur. Celui-ci, hypnotisé par la dame, délaisse son filet, ce qui permet à Williams, embarqué sur la glace, de marquer le 4e but des siens. Peter Deboer écoute les conseils de son sorcier, qui prétend que Satan est un meilleur goaler même si y’est invisible. Martin Brodeur est donc retiré pour un 6e attaquant. Le jeu reprend. Quick attrape la rondelle derrière son filet et dégage directement dans le filet adverse. C’est l’égalité 5 à 5. Sur le banc des Devils, Peter Deboer congédie son sorcier et ramène Brodeur. La période se termine sous les huées de la foule et les sacrifices de chèvres.
Troisième période : Wayne Gretsky vient faire un discours dans la chambre des joueurs des Kings. Éloquent, émouvant, motivant, le discours du 99 semble avoir été écrit par un auteur payé pour ça. Les Kings sortent en lion et dominent le jeu outrageusement pendant les 10 premières minutes, mais ne réussissent pas à déjouer Brodeur, dont on va découvrir plus tard qu’il est en fait un Terminator envoyé à notre époque pour éliminer Sean Avery. Puis, Dustin Brown se fait étamper la face dans le poteau des buts alors que personne ne semble lui avoir touché. Il est assommé et escorté sur une civière. Sur le banc des Devils, Peter Deboer jubile et se flagelle. Il ne reste que deux minutes au match. Les Kings veulent conserver leur fiche parfaite à l’étranger et tentent le tout pour le tout. On donne à Anze Kopitar un bâton de hockey fait d’un métal venant d’un autre monde que seul l’élu peut toucher. Kopitar est incapable de le toucher. Par chance, sa mère, qu’il n’avait pas vu depuis ses 7 ans, sort de nulle part et le prend dans ses bras en lui disant qu’ils ne seront plus jamais séparés. Tout le monde dans l’aréna pleure. À la reprise du jeu, il compte un but de toute beauté en déjouant tout le monde sur la glace six fois.
Marque finale : 6 Ã 5 pour Los Angeles
P.-S. : Bon. Certains d’entre vous diront que je fais partie du lot de débiles profonds nommé au début de l’article. À cela, je réponds : …euh …eille, c’est Megan Fox derrière toi! *m’enfuis en courant*