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Jeux vidéo pour traverser la grisaille : 5 trésors cachés à découvrir

Freedom Force
 
Fuyant Lord Dominion et sa flotte d’invasion, Mentor se dirige vers la Terre avec, à son bord, une petite quantité d’énergie X. Malheureusement, Lord Dominion réussit à détruire son vaisseau dans l’atmosphère terrestre et l’agent X se déverse sur Patriot City, changeant du coup bon nombre de ses citoyens en mutants. Cette histoire vous rappelle quelque chose? Normal, car Freedom Force puise son inspiration directement des univers de Marvel et DC Comics.
 
Impossible de ne pas reconnaître et trouver de facto les similitudes entre Freedom Force et les comic books des deux géants. Il suffit de regarder la jaquette du jeu pour s’en apercevoir. Minuteman fait immédiatement penser à Captain America, Man-Bot à Iron man et Sea Urchin au risible Sea Man.
 
Plagiat éhonté alors? Absolument pas, car le jeu en lui-même possède sa propre identité et les diverses thématiques dans lesquelles le scénario nous plonge sont plutôt une ode à la bande dessinée américaine. On y voit davantage un hommage qu’un vulgaire plagiat. Un must pour tous les amateurs de super-héros!
 
Développeur : Irrational Games
Éditeur : Electronic Arts
Date de sortie : 26 mars 2002
Style : Jeu de rôles tactique en temps réel
Multijoueurs : Oui
 
 
Death To Spies
 
Voici un jeu qui est complètement passé sous le radar, mais qui a pourtant beaucoup de choses à offrir. Death To Spies est un jeu d’espionnage et d’infiltration se déroulant durant la Deuxième Guerre mondiale.
 
Contrairement à la majorité des jeux s’annonçant ainsi, Death To Spies livre la marchandise et demeure l’un des jeux les plus immersifs qui soient. Ici, impossible de penser s’en tirer avec une bonne pétarade. La discrétion est le maître mot et impossible d’y déroger.
 
Au menu : sabotage, vol de documents, remplacement par des faux, kidnapping, assassinats, la variété des missions est tout simplement impressionnante. De plus, l’excellente bande sonore crée une immersion complète, au point de nous donner des sueurs froides et d’engendrer un réel stress. Le seul point négatif est la difficulté extrême causée par une intelligence artificielle douteuse. Mais ce problème ne devrait en aucun cas vous empêcher d’essayer ce jeu.
 
Développeur : Haggard Games
Éditeur : 1C Company
Date de sortie : 21 septembre 2007
Style : Action/infiltration
Multijoueurs : Non 
 

King’s Bounty : The Legend
 
Voici l’un de mes jeux favoris, toutes époques confondues. King’s Bounty : The Legend est un mélange de jeux de rôle et de Heroes of Might and Magic.
 
Des combats au tour par tour, des châteaux à conquérir, des armées à entraîner, des quêtes à accomplir et même des combats contre des « Boss Â» de niveaux vous attendent. De plus, King’s Bounty ne propose pas une belle et jolie histoire de princesse à sauver. Les dialogues, les sujets abordés et les diverses thématiques de l’histoire demeurent pour adultes seulement.
 
Humour décapant, langage vulgaire, scénario complexe, impossible de résister! Il s’agit, selon moi, d’un incontournable et tout amateur de « fantastique/héroïque Â» se doit de posséder ce titre dans sa vidéothèque.
 
Développeur : Katauri Interactive
Éditeur : 1C Company
Date de sortie : 24 octobre 2008
Type : Stratégie
Multijoueurs : Non

 
Overlord (1 et 2)
 
Je dois admettre ici ne jamais avoir vu les chiffres de vente d’Overlord, mais il me semble que ce jeu n’ait pas obtenu toute l’attention qu’il mérite. Dans mon top 10 personnel, il occupe assurément la deuxième ou troisième place.
 
Pourquoi? Parce qu’Overlord, c’est de l’anti-Tolkien. Parce qu’il faut semer le chaos, piller et massacrer au lieu de tenter de sauver. Parce que l’histoire est sublime, caricaturale, drôle et bourrée de références aux Å“uvres de Tolkien. Parce qu’il est bon de voir des héros sombrer dans la déchéance et la perversion. Parce que la fin, imprévisible, vaut à elle seule les nombreuses heures investies.
 
Vous faut-il vraiment d’autres raisons pour vous procurer Overlord?
 
Développeur : Triumph Studio
Éditeur : Codemasters
Sortie : 29 juin 2007
Type : Action
Multijoueurs : 2 joueurs en duel ou en coop, en ligne ou en réseau (LAN)

Penumbra : Black Plague

Loin des traditionnels jeux d’horreur utilisant le gore et la violence pour tenter d’effrayer les joueurs, Penumbra utilise la facette la plus efficace pour terroriser une personne, soit la psychologie.

La grande partie de la jouabilité repose sur la résolution d’énigmes. Attention! Il ne s’agit pas ici de résoudre de petits problèmes de façon générique; il faut se servir de son intelligence et chercher des indices pour les résoudre. Cette quête d’indices serait simple si elle n’était pas entrecoupée de délires psychotiques du personnage et de la présence de créatures écumant les couloirs à la recherche de victimes.
 
Aucune arme n’est disponible. Pour sauver sa peau, il faut trouver le moyen de se faufiler sans se faire détecter ou trouver dans l’environnement avoisinant une façon de se débarrasser du belligérant. Dit comme cela, la chose ne semble pas terrifiante, mais il faut ajouter les bruits d’ambiance qui viennent sans cesse stimuler notre ouïe et les décors crasseux, malsains et mal éclairés pour bien saisir l’étendue du travail fait. Tous nos sens, ou presque, sont impliqués, et le résultat est une immersion complète, une crainte, voire un sursaut, à chaque soubresaut de néons. Jamais tourner un coin en longeant le mur n’a été aussi effrayant.
 
Penumbra : Black Plague est tellement un jeu intelligent, bien conçu et prenant qu’il prouve indéniablement, aux supposés maîtres de l’horreur moderne, qu’il ne suffit pas de mettre une violence quasi photoréaliste et du « gore Â» à chaque tournant pour faire peur. La psychologie demeure, encore aujourd’hui, la meilleure façon d’ébranler un être humain.  
 
Éditeur : Paradox Interactive
Développeur : Frictional Games
Type : Aventure/ Horreur
Sortie : 12 février 2008

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