Elles te coupent la circulation sanguine au niveau de la nuque lorsqu’elles pendouillent accrochées à ton boîtier. Elles sont souvent associées au sport. Vrai. Mais en portrait, je les aime bien. Je parle bien sûr des longues focales.
Je les séparerais en deux groupes : les zooms, qui sont des objectifs à focale variable de 70 à 200 mm par exemple, puis les téléobjectifs, qui sont des objectifs fixes comme un 85 mm ou un 135 mm.
En sport, elle excelle pour rapprocher un joueur de hockey, pour l’isoler. La grande qualité du zoom est qu’une fois bien installé, vous pouvez varier la focale sans reculer ni avancer. Tandis qu’avec le téléobjectif, il faut vivre avec le cadrage une fois en place, ce qui représente un beau défi pour le photographe.
En portrait, une image vaut mille mots (voir photos). Des gros plans, voilà où les longues focales ont aussi leur place.
Et l’ouverture elle? C’est bien connu, plus l’ouverture est grande, plus le manque de profondeur de champ sera évident. Vous savez, ce flou derrière et devant le sujet. Les objectifs « grand public » sont souvent peu lumineux avec des ouvertures variables* de F4 à F5.6 dans le cas d’un zoom 75/300 mm.
Coût approximatif avec stabilisateur : entre 650 et 700 $. Quand même. Pour un 70/200 stabilisé avec une ouverture fixe** de 2.8, donc deux fois plus lumineux : tatatammmm environ 2200 beaux dollars. De quoi créer un flou dans votre portefeuille. À mon avis, vous êtes mieux d’économiser sur votre boîtier et d’investir dans de bons objectifs.
Voici trois objectifs chouchous :
– chez Canon, le téléobjectif court 85 mm 1.8 (objectif flatteur pour le portrait)
– chez Nikon, le zoom 70/200 2.8g VR II (une vraie bête grrrr)
– chez Canon, le zoom 70/200 2.8 L IS USM (Ã couper le souffle)
* L’ouverture varie quand vous passez de 70 mm (F4) Ã 200 mm (F5.6).
** L’ouverture demeure à 2.8 même en variant de 70 à 200 mm.
À bientôt
Photo Imacom/La Tribune/René Marquis