Fiat 500 : la petite séductrice

Il n’y a pas un mois qui s’écoule sans qu’un constructeur nous présente un nouveau produit. De toutes les nouveautés qui ont inondé le marché au cours de la dernière année, peu ont suscité autant de réactions que la Fiat 500.
 
Dès le jour où la firme italienne est venue à la rescousse de Chrysler, les rumeurs concernant la venue possible en Amérique du Nord de la petite 500 ont commencé à circuler. Dès qu’on a confirmé sa présence ici, la puce italienne est devenue l’une des voitures les plus attendues sur le marché.  
 
Mais comment est-ce qu’une si petite voiture peut susciter tant d’engouement? Après tout, il ne s’agit que d’une banale sous-compacte, non?
 
Le charme
 
J’ai eu l’occasion de mettre à l’essai la Fiat 500 tout récemment. À l’image de la MINI, commercialisée par BMW, la Cinquecento possède des lignes tout à fait séduisantes. En fait, ces dernières attirent les regards au même titre que peut le faire une Ferrari. Ce n’est pas rien.
 
À chacune de mes balades au volant de la 500, j’ai eu droit à des commentaires positifs. Ce qui m’a le plus étonné, c’est la diversité de leur provenance. Dans un terrain de camping où je me suis rendu visiter de la famille, quelques personnes du troisième âge sont venues spontanément s’agglutiner autour de la voiture pour en admirer les lignes.
 
Plus tard, alors que je me suis arrêté près d’un parc pour enfants, la réaction des enfants a été tout aussi naturelle. Leurs regards se sont portés vers la voiture et les sourires étaient nombreux. Un tout-petit m’a lancé : « Monsieur, elle est belle, votre Fiat. Â»
 
De la poudre aux yeux?
 
C’est bien beau tout ça, mais est-ce que la Fiat livre la marchandise sur la route? Après tout, n’est-ce pas ce qui importe le plus à propos de n’importe quelle voiture?
 
Eh bien, après avoir parcouru quelque 400 kilomètres au volant de cette dernière, j’affirme haut et fort que oui. Il ne faut pas la comparer à la MINI, toutefois. La 500 n’a pas le caractère sportif de l’autre, mais demeure très amusante à conduire. On rigole bien au volant.
 
La Fiat est à l’aise sur l’autoroute et ne se montre pas intimidée par le vent et les intempéries. Cependant, on la sent plus fragile en raison de sa taille; la prudence est de mise. En fait, la voiture semble retrouver son aise alors qu’on circule en milieu urbain. Là, elle semble totalement dans son élément.
 
Elle est munie d’un moteur à 4 cylindres de 1,4 litre qui développe 101 chevaux et 98 livres-pieds de couple. C’est peu, mais compte tenu du poids relativement faible de la voiture, ça fait le travail.
 
La 500 peut être équipée d’une boîte de vitesses automatique à six rapports ou d’une boîte manuelle à cinq rapports.
 
Pour en apprendre plus sur la Fiat 500, je vous invite à consulter le lien suivant :
 
http://auto.sympatico.ca/essais/5604/fiat-500-2012-charmeuse-de-bitume