Kodak, cette entreprise phare dans le domaine de la photographie, des médias et de l’imprimerie, vient de se réfugier sous la loi de la faillite américaine. Cette faillite est un message clair aux entreprises de toutes tailles : il faut s’adapter à son marché ou se laisser mourir.
Cette entreprise de plus de 130 ans est passée de la position DU leader incontesté à celle qui s’est écartée du chemin tracé par le marché. L’entreprise qui employait tout près de 64 000 personnes il y a à peine 10 ans n’en a plus, au moment d’écrire ces lignes, que 17 000. D’une action qui avoisinait les 95 $, elle s’est transigée aussi bas que 0,06 $…
L’évolution du marché ne se fait plus au ralenti. Il y a 20 ans, une nouvelle technologie prenait beaucoup de temps à s’implanter. En 2012, une nouvelle tendance peut éliminer une entreprise du marché en quelques mois. Pensez à Research in Motion. La révolution dans le domaine des communications est loin d’être terminée.
Kodak n’en est pas à liquider ses actifs, mais elle sera en restructuration. Elle détient une quantité importante de brevets qui sont utilisés dans les caméras, les téléphones et les tablettes graphiques de toutes sortes. Je peux vous assurer que les vautours attendent que la situation s’envenime davantage pour mettre la main sur ces brevets.
Je profite de ce billet pour remercier tous les employés de Kodak qui, pendant près de 25 ans, m’ont appuyé alors que j’œuvrais dans le domaine des arts graphiques.